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  • Gérer ses pertes en bourse : 8 conseils à effet immédiat

    Gérer ses pertes en bourse : 8 conseils à effet immédiat

    Gérer ses pertes fait partie des outils indispensables qu’un investisseur se doit d’avoir s’il veut réussir en bourse ou sur les marchés financiers en général.

    A l’heure ou je rédige ces lignes, le Nasdaq 100 perd plus de 12% depuis son plus haut suite à la remontée des taux et cela m’a convaincu de rédiger un article sur le sujet afin de partager avec vous mon expérience sur le sujet.

    Comme vous le savez si vous me suivez sur le blog ou sur twitter, je suis moi-même concerné par cette problématique comme tous les investisseurs car comme je l’écrivais en début d’année, je suis très exposé aux valeurs dites de croissance (Growth) et donc forcément aux marchés US.

    Je n’ai évidemment pas la prétention de tout savoir ou d’avoir une recette miracle, simplement l’envie de partager ma façon de gérer mes pertes dans des périodes comme celle-ci.

    Comme pour beaucoup de choses dans la vie, il n’y a pas UNE mais PLUSIEURS façons de voir les choses, plusieurs façons de faire qui a chacune ses avantages et inconvénients et un niveau de risque différent.

    Gérer ses pertes en bourse : un challenge difficile

    S’il y a plusieurs façons valides de voir les choses, c’est avant tout car la bonne stratégie pour gérer ses pertes dépend des horizons d’investissement et donc du profil des investisseurs.

    Mais au final, que vous soyez scalpeur sur le DAX ou le Forex ou investisseur très long terme, vous devez si vous avez envie de réussir vos investissements sur les marchés financiers être outillé pour gérer ces périodes inévitables.

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    Les marchés financiers, quels qu’ils soient sont ainsi faits : une bonne partie du temps les marchés sont incertains et le combat entre Bear et Bulls fait rage ce qui donne des marchés hésitants, en range.

    Puis une partie prend l’avantage sur l’autre et on se retrouve avec un marché directionnel qui va dans votre sens… ou à son encontre !

    Les investisseurs expérimentés le savent, gérer ses pertes durant ces moments est crucial pour votre performance et conditionne grandement vos résultats au final.

    Pourtant si tout le monde est d’accord là dessus, il faut se rendre à l’évidence : gérer ses pertes en bourse est l’une des choses les plus difficiles à faire en investissement à cause de l’impact psychologique.

    La psychologie, nerf de la guerre

    Armés de nos feuilles Excel, rapports et graphiques surchargés d’indicateurs techniques, l’investisseur aime à se penser comme rationnel et objectif, prenant ses décisions uniquement sur des faits chiffrés.

    Pourtant, dès que les pertes s’accumulent et que les scénarios anticipés s’écroulent les uns après les autres, le cerveau reptilien responsable des émotions prend le dessus sur le cortex préfrontal et vient perturber l’analyse et le bon déroulement du plan.

    Nous sommes ainsi faits biologiquement, la survie de l’espèce en dépend et les émotions comme la peur et le stress sont bien plus forts que le reste afin de prendre le dessus en cas d’urgence vitale.

    Si cela nous a permis de survivre face aux prédateurs, ce mécanisme biologique est totalement inadapté aux marchés financiers et pousse l’investisseur à gérer ses pertes d’une très mauvaise façon.

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    Voici donc mes quelques conseils, techniques, stratégies, appelez ça comme vous voulez pour gérer ses pertes de façon rationnelle et se donner les outils pour survivre à ses périodes de doute.

    Accepter les règles du jeu

    La première règle basique qui me vient à l’esprit quand il s’agit de gérer ses pertes en bourse est de se rappeler les règles du jeu de l’investissement.

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    Si vous êtes trader ou investisseur, vous jouez à un jeu qui a des règles et la première d’entre elles est que le marché est ainsi fait de hauts et de bas.

    Que vous le vouliez ou non, que vous soyez d’accord ou pas c’est comme ça, point, ce sont les conditions générales de vente de l’investissement !

    Soit vous acceptez et vous cochez la petite case « j’accepte les conditions générales d’utilisation » soit vous ne validez pas le formulaire et faites autre chose !

    CGV

    Dites-vous également que ces périodes de baisse sont en réalité une chance pour deux raisons :

    • Si les marchés montaient en permanence tout le monde serait investisseur
    • Si les marchés baissent cela vous permet d’obtenir de meilleurs prix

    Sans les creux de marchés, il n’y a pas de vendeurs, pas de bonnes affaires et pas d’opportunité ni d’intérêts au marchés, acceptez-le et faites en une force !

    Savoir ne rien faire

    Parfois gérer ses pertes c’est tout simplement éviter d’en créer des nouvelles en prenant de nouvelles positions souvent à contre tendance et donc avec une probabilité de gain faible (même si le gain potentiel est plus élevé)

    Rien ne vous oblige à suivre tous les mouvements du marché et à passer short après la cassure d’un support, toutes les études lues sur le sujet tendent à montrer que plus un investisseur est actif, moins il performe.

    Et encore pire en période de stress du aux pertes, le pire étant de vouloir « se refaire » tel un joueur de casino, l’investissement n’est pas un jeu, c’est la chose la plus sérieuse du monde.

    Bon peut-être pas aussi sérieuse qu’une opération du cœur mais c’est tout sauf un jeu en tout cas !

    Lever le pied, éteindre ses écrans et se vider l’esprit avec des activités relaxantes ou enrichissantes est une bonne façon de vous déconnecter de la morosité et aussi de prendre du recul.

    En investissement, selon mon expérience personnelle et même si je sais que cela est très difficile à entendre : la meilleure action possible est souvent l’inaction.

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    Il ferait un excellent investisseur le Dalai lama.

    Fallait-il bazarder ses titres US pendant la crise du COVID parce que tout allait s’effondrer ? Non.

    Fallait-il vendre ses bitcoins quand celui-ci est passé de $20000 à $3500 en 2018 ? Certainement pas.

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    Bitcoin de 2018 à 2021 : 85% de draw down puis 1700% d’upside

    Bien sur, je ne dis pas qu’il faut s’accrocher à vos titres baissiers loin de là mais reconnaissez que celui qui vendait ses BTC début 2019 aura fait une bien bien bien mauvaise affaire.

    Alors bien sur, certains vous diront qu’il faut vendre le top et acheter le Bottom, vous profiterez pour leur demander les prochains chiffres du loto puisqu’ils savent lire l’avenir et prédire les points hauts et bas !

    Timer le marché, c’est comme l’a démontré l’étude du Pr Kenneth French une illusion qui peut donner de bons résultats par hasard mais finira par limiter vos performances voir par vous ruiner.

    Ne pas se laisser influencer

    Enfin un dernier mot sur l’aspect psychologique, l’influence que l’on peut subir des autres, qu’ils pense comme ou contre vous.

    Il y a des chances si vous êtes investisseur que vous fassiez cela car vous aimer être maitre à bord et ne pas dépendre des décisions des autres, au contraire vous aimez être seul responsable de vos actes.

    L’investissement permet de le faire, mais gérer ses pertes avec twitter ouvert en permanence c’est là aussi la quasi certitude d’échouer.

    Personne ne sait ce qui va se passer, ni Warren Buffet ni moi, ni n’importe quel analyste / influenceur ni un politique (bon peut être que Jérôme Powell sait lui, mais c’est le seul!)

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    Si vous avez l’un de ces 2 sur vos contacts n’hésitez pas à demander par contre

    Raisonnez par vous même et assumez, cela est tellement plus satisfaisant que de suivre ce que dit machin ou machin, vous devez déjà mettre en sourdine votre cerveau reptilien, alors écouter celui des autres…

    Gérer ses pertes via l’analyse

    Ne pas prendre d’action est souvent la bonne action à faire mais gérer ses pertes en bourse ne consiste pas seulement à rester assis sans rien faire bien sur.

    Il faut engager un travail d’analyse qui vous permettra de savoir si vous êtes toujours dans un contexte favorable, que vos hypothèses d’investissement sont toujours valable ou qu’au contraire votre plan est erroné et qu’il faut savoir se couper un doigt plutôt que la main.

    Prendre du recul

    Première chose à faire pour gérer ses pertes sur les marchés financiers c’est de prendre du recul, dézoomer et avoir une vue d’ensemble de ce qui se passe.

    Nous sommes par exemple en pleine correction du Nasdaq début mars 2021 : 12% de pertes ce n’est pas rien dans l’absolu mais faut-il pour autant vendre ses titres Apple, Tesla et Amazon pour se jeter sur de la value comme ADP, Airbus ou Société Générale ?

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    Ok, le Nasdaq a perdu 12% mais cela reste une correction tout à fait normale pour un indice qui a gagné 109% depuis mars 2020 et qui est bien loin du premier niveau de retracement de fibonacci de 38%.

    On n’a donc (ça n’engage que moi) ni une rotation sectorielle de longue durée ni un signal vendeur, simplement une reprise de souffle pour des titres montés très haut, très vite.

    Bien sur, plus un titre est volatile qu’il présente un upside élevé plus la correction sera forte également.

    L’analyse technique

    L’analyse technique peut aider l’investisseur à gérer ses pertes en identifiant des niveaux clés qui signaleraient une rupture forte de la tendance de fond.

    Pour reprendre l’exemple du Nasdaq, tant que celui-ci ne dément pas la théorie de John Dow (plus hauts et bas de + en + hauts) en l’occurrence casser les 10600 / 10300 points, il reste en tendance haussière.

    Bien sur, c’est très bas par rapport aux niveaux actuels et beaucoup d’investisseurs pressés, orgueilleux ou tout simplement plus court-termistes sortiront avant… au risque de se tromper.

    C’est facile de sortir d’un titre mais jamais simple de reprendre le train en marche, il faut attendre des confirmations, des cassures de niveau et donc perdre une bonne partie du rebond.

    L’illusion qu’on trouvera le point bas ou « juste au dessus » en rentrant à nouveau dès les premiers soubresauts est une stratégie perdante, cela a été prouvé à de nombreuses reprises par toute étude académique sérieuse.

    Toujours est-il que si le titre rentre en tendance baissière, surtout après une longue et grande extension haussière, il sera alors rationnel de couper ses pertes car les probabilités seront de votre coté.

    Bien sur, on peut se tromper mais gérer ses pertes en bourse ce n’est pas essayer de prédire l’avenir, c’est simplement prendre la meilleure décision à un instant T.

    Etudier l’historique

    Enfin, dernier outil utile pour gérer ses pertes sur son portefeuille c’est l’étude de l’historique.

    Cela vous permet de savoir concrètement si la baisse que vous subissez est normale par rapport aux baisses précédentes.

    Exemple, on définit de façon traditionnel de bearmarket toute correction qui atteint ou dépasse les -20% sur les marchés financiers.

    Pourtant, si 20% sur un titre peu volatile c’est beaucoup, ça reste la correction type qu’a connu le Nasdaq 100 durant son bull market actuel débuté en mars 2009.

    Si à chaque fois sous pretexte de gérer ses pertes l’investisseur sort du Nasdaq à 20%, frontière entre bull et bearmarket, il sort littéralement au point bas.

    Lui qui pense donc sortir en haut et rentrer en bas fait en réalité l’inverse, car si vous sortez avec pertes d’un titre et que celui-ci rebondit dans la foulée, le déni et la frustration finiront de vous persuader de ne plus y toucher et donc de ne pas profiter de la hausse.

    Et quand vous vous rendrez enfin compte de l’évidence (Breakout des plus hauts par exemple) et que vous reprenez position après avoir raté la hausse, le temps de la correction arrive…

    Vous en voulez encore ?

    Pire que le Nasdaq, le Bitcoin perd en moyenne entre 30% et 38% en plein dans sa tendance haussière, un double bearmarket en somme !

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    Vouloir gérer son risque en sortant et rentrant à chaque fois est impossible, et l’investisseur qui fait cela aura un rendement probablement très inférieur à celui qui a tout simplement laissé faire en surveillant de près mais sans action tant que cela ne le méritait pas.

    Même pendant un bearmarket aussi violent que celui que peut connaitre Bitcoin (on parle de 85 à 90% de drawdown) je suis persuadé qu’il vaut mieux tenir et profiter à plein des hausses que de se croire plus malin que les autres et finir par être à l’envers.

    En ce sens, mon expérience personnelle m’a prouvé que Peter Lynch a complétement raison sur le sujet :

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    Vous lisez l’anglais n’est-ce pas ?

    Bref, gérer ses pertes sans étudier l’historique de l’actif qu’on possède en se basant uniquement sur un chiffre est la quasi garantie de se tromper, 10% sur le CAC c’est beaucoup, 20% sur le Nasdaq c’est normal, 60% sur le Bitcoin c’est presque rien !

    Gérer son risque pour gérer ses pertes

    Bien sur, il n’y a pas que l’analyse ou l’aspect psychologique qui permettent de gérer ses pertes en bourse, sur les cryptos ou tout marché financier, il y a également des instruments techniques.

    Je ne mets pas l’accent dessus car je pense que si vous lisez l’article c’est que vous avez déjà des pertes sur des actifs que vous possédez déjà, or ces outils techniques sont surtout utiles avant et non pas après.

    S’il est impossible (hors marché des options) de connaitre avec certitude sa perte maximale avant d’investir sur un actif, on peut tout de même grandement encadrer la chose via les outils décrits ci-dessous.

    Adapter ses tailles de position

    Comme on l’a vu précédemment, Bitcoin peut perdre 85% de sa valeur durant un bearmarket (marché baissier) avant de rebondir et d’aller beaucoup plus haut que son point de départ.

    Cela veut dire que si vous investissez 100000€ sur du Bitcoin, vous risquez si votre timing n’a pas été bon (et il ne le sera pas) perdre jusqu’à 85000€ de moins value latentes.

    Etes-vous à l’aise avec cela ? Est-ce que cela remet en cause l’éducation de vos enfants ou est-ce absorbable sans difficultés pour vous ?

    Chaque investisseur est dans une situation qui lui est propre et c’est à chaque investisseur de prendre une taille de position en rapport avec ce qu’il est prêt à encaisser.

    Bien sur on peut limiter les pertes avec d’autres instruments (voir plus bas) mais ce n’est ni évident ni performant.

    Gérer ses pertes commence donc par gérer sa taille de position et son exposition à un actif plus ou moins volatile, plus celui-ci a du potentiel de gain plus il risque de vous causer de gros drawdowns, soyez-en conscients.

    Utiliser un STOP LOSS

    Le Stop loss est un outil très intéressant permettant de couper ses pertes au franchissement d’un seuil.

    Le soucis avec le stop loss, c’est qu’il est malheureusement bien souvent mal utilisé et que beaucoup de gros calibres savent soit par information (Robinhood vend ses carnets d’ordres aux institutionnels…) soit par déduction sur les graphiques.

    Le Stoploss est donc un outil à utiliser avec parcimonie et pas forcément sur les actifs très volatiles comme les cryptos car on se retrouve vite sorti sur un mèche aberrante avant d’aller plus haut.

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    Plusieurs mois de range, le support tient mais combien sont sortis sur la mèche basse?

    Cependant, bien utilisé il peut permettre de gérer ses pertes de façon efficace et pertinente.

    Pensez simplement à prendre des marges et à les positionner sur des niveaux ou votre hypothèse est clairement invalidée, par juste sous un support par exemple.

    Pour en savoir plus lisez faut-il placer un stop loss ? et comment calculer un stop loss afin de vous aider à mieux appréhender le sujet !

    Conclusion

    Gérer ses pertes en bourse et sur les marchés financiers en général est difficile, très difficile même.

    En tant qu’investisseur vous souhaitez améliorer vos performances et augmenter votre capital et vous vous retrouvez avec des moins-values parfois importantes alors que vous avez passé du temps et de l’énergie à essayer de bien faire.

    Cela met l’investisseur dans une situation psychologique très compliquée, difficile et cela pousse beaucoup à faire des erreurs qu’il serait facile d’éviter la tête froide.

    J’espère que les techniques et raisonnements que j’ai développé dans cet article vous auront aidé car gérer ses pertes n’est facile pour personne.

    Si je dois résumer mes conseils en quelques points :

    • Accepter qu’il n’y a pas que des hausses, la baisse fait partie du jeu
    • Ne pas se laisser influencer par ses peurs ou celles des autres (réseaux sociaux)
    • Etudiez l’historique récent et ancien de votre actif, est-ce que la baisse est dans la norme ?
    • Adapter ses tailles de position et mettre des stops pour éviter de gérer ses pertes après coup !
    • Positivez, et profitez des prix bas pour vous renforcer si vous croyez dans l’actif que vous détenez !

    Et vous comment faites-vous personnellement ?

    Quels conseils donneriez-vous à un débutant pour gérer ses pertes en bourse ?

    N’hésitez pas à apporter vos commentaires en bas de l’article et à me poser vos questions, je me ferai un plaisir d’échanger avec vous !

  • Investissements en 2021 : Le TOP 3 du Capitaine invest

    Investissements en 2021 : Le TOP 3 du Capitaine invest

    C’est le début de l’année, le moment de prendre du recul et de se forcer à penser plus long terme en ce qui concerne nos investissements, nos patrimoines et nos envies pour l’année qui vient.

    Avant d’attaquer mon top 3 des investissements en 2021, je voudrais d’abord dire un mot sur l’année qui vient de s’écouler.

    Retour sur les « prévisions » faites début 2020

    Je m’étais déjà prêté à l’exercice en début d’année dernière ou j’avais sélectionné 3 actifs en béton pour 2020, et même si j’étais bien loin d’anticiper ce qui s’est passé je ne m’en suis au final pas si mal sorti.

    Pour rappel à ceux qui ne voudraient pas relire l’article en question, les 3 actifs que je jugeais intéressants pour 2020 ont extrêmement bien performé :

    • Le bitcoin : + 278%
    • Un tracker Nasdaq : + 43%
    • Le palladium : + 26%

    Certes le palladium en raison de son caractère de métal industriel a fortement souffert de la crise du Covid, comme tous les actifs au final mais il s’en tire pas si mal au final.

    J’espère que vous avez pu suivre ces stratégies, malgré le choc de 2020 et que vous avez tenu le cap pendant les difficiles semaines du mois de mars car au final cela valait le coup de tenir.

    Et oui car au final ces 3 actifs se classent 1er, 2ème et en 4ème position dans le palmarès des performances de l’année 2020 !

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    Résumé des performances des actifs principaux en 2020 – Crédits : sicavonline

    Loin de moi l’idée de me la raconter, simplement faire le point de façon objective car je pense qu’aucun investisseur, trader, analyste ou économiste n’a imaginé l’année 2020 et n’aurait pu anticiper son scénario unique.

    Mon TOP 3 des investissements en 2021

    Mais ça c’est le passé, ce que vous voulez savoir c’est ce qui va se passer en 2021 et je vous comprends !

    Je vais donc un peu comme l’a fait Alexandre dans le dernier article, sortir ma boule de crystal et tenter de vous donner non seulement mon top 3 des investissements pour 2021, mais également une allocation.

    La critique qu’on aurait pu faire (et qu’on m’a fait) à mon article de 2020 est que je ne donne pas d’allocation précise.

    Le portefeuille de celui qui aura mis 95% sur le Bitcoin et 5% sur le reste serait très différent de celui qui aurait fait l’inverse vu la performance de la crypto star.

    L’idée est donc d’allouer selon les investissements un capital de 21000€ en 2021 à adapter bien sur selon votre taille de portefeuille.

    Je précise enfin que les idées que je développe dans cet article ne constituent pas un conseil en investissement, chacun est responsable de ses actes et je ne fais que partager mes réflexions pour mes investissements en 2021 !

    Le bitcoin : encore et toujours

    Encore le BTC ? Mais tu l’as déjà choisi l’année dernière !

    Oui, et ceux qui me connaissent avant la création de Capitaine Invest savent que je le choisissais également en 2019, en 2018, en 2017… difficile de faire autrement.

    Le Bitcoin est l’actif financier offrant le meilleur rendement annualisé de ces 10 dernières années, avec + de 250% par an.

    Comment faire autrement que de l’inclure dans mon top 3 des investissements en 2021 ?

    Ce serait irrationnel et illogique d’ignorer à la fois ses performances passées et son potentiel futur car même s’il est très volatile, il finit toujours dans le bon sens au final.

    Pourquoi inclure le bitcoin dans ses investissements en 2021 ?

    Au delà de l’historique pur, j’aimerai également développer les raisons tangibles qui me poussent à l’inclure encore dans mon TOP 3 des investissements en 2021.

    L’arrivée en masse des entreprises, home offices, hedgefunds…

    2020 aura été une année historique pour le bitcoin qui est passé de 10000€ (voir 4000€ en mars) à plus de 30000€ puis 41000€ début 2021.

    Cette flambée a été lancée par l’annonce de Paypal d’intégrer le bitcoin ainsi que l’Ethereum, Bitcoin Cash et LiteCoin son service ce qui voulait concrètement dire 2 choses :

    • La finance traditionnelle (même si c’est de la fintech) y va
    • Des centaines de millions d’utilisateurs de paypal vont pouvoir en acheter

    Si le deuxième point est facile à comprendre, le plus important pour moi reste le 1er car il signe l’officialisation du bitcoin comme une monnaie fiable et ayant la confiance des institutionnels.

    Cela veut notamment dire que les géants de la finance mondiale ne craignent plus que la cryptomonnaie soit bannie, régulée drastiquement ou carrément interdite, sinon ils n’y investiraient pas.

    Au delà de paypal, les analyses OnChain comme WillyWoo tracent la provenance des fonds et a désormais la certitude que ce sont les grandes fortunes qui se diversifient et créé une forte demande.

    Dépréciation des monnaies : Euro, dollar…

    Si l’impression monétaire battait son plein déjà depuis la crise de 2008 avec un système financier maintenu à flot par des liquidités toujours plus nombreuses, le phénomène a fortement empiré en 2020.

    En réalité, mon top 3 des investissements en 2021 est basé sur une stratégie simple : comment lutter contre la dépréciation des monnaies ?

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    La quantité d’argent en circulation explose en 2020

    Plus on créé d’argent, moins celui-ci a de valeur, or les banques centrales (absolument toutes) crééent de la monnaie comme jamais ce qui a comme conséquence de faire flamber le prix de beaucoup d’actifs.

    Bitcoin a l’inverse est un actif déflationniste : il n’y aura jamais plus de 21 millions de bitcoins, et une bonne partie d’entre eux est d’ailleurs perdue (environ 4 à 6 millions selon les estimations)

    Et la quantité de bitcoins créées est divisée par 2 tous les 4ans, c’est ce qu’on appelle le halving (du verbe to halve, couper en 2) :

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    Vous avez d’un coté un actif de plus en plus rare (bitcoin), et en face un actif de moins en moins rare (les monnaies traditionnelles dites FIAT)

    Laissez la première règle de l’économie à savoir l’offre et la demande, travailler pour vous et faire grossir votre capital.

    L’analyse technique et fondamentale : il n’est pas trop

    Pour finir sur le bitcoin et vous parler d’autres investissements en 2021, je rajouterai qu’il n’est pas trop tard pour acheter du bitcoin en 2021.

    Ceux qui pensent qu’un bitcoin est trop cher à $40000 sont les mêmes qui pensaient qu’il l’était à $100, $1000 et $10000 et s’en mordent les doigts aujourd’hui.

    Les actions sont toujours rappelés à l’ordre par les bénéfices, les PER, l’image de la marque et sa stratégie, son management… et il est donc légitime de dire que parfois les actions sont trop chères.

    Mais tout ça n’a pas de sens avec le bitcoin, ce qui fait son prix c’est son adoption (grandissante, voir exponentielle) et la confiance des investisseurs, sky is the limit.

    Par ailleurs, l’analyse technique de très long terme montre un potentiel énorme à venir sur l’année 2021, et bien que des corrections très volatiles auront surement lieu il faudra tenir bon.

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    Trop tard pour investir ? Tout est relatif, le potentiel est là

    N’oubliez pas, en raison de sa volatilité et du fait que ce soit un micro marché au final, le bitcoin ne se trade pas, il se détient à long terme.

    L’immobilier : liquidités, taux bas

    Allez, on passe du coq à l’âne pour mes investissements en 2021 puisqu’on passe de l’actif moderne et immatériel par excellence à tout simplement son antithèse puisque c’est le plus vieil actif, le moins liquide et le plus matériel possible !

    Si le bitcoin n’est basé sur rien aiment à dire ses détracteurs, l’immobilier c’est tout l’inverse puisque c’est carrément un actif physique et qui (en plus) remplit une fonction indispensable, à savoir se loger.

    La logique pour inclure l’immobilier dans mon TOP 3 des investissements en 2021 ?

    L’immobilier contrairement aux marchés boursiers n’a pas encore bénéficié de la machine à imprimer les billets : le marché immobilier est par nature plus lent, plus long terme et ne réagit pas au quart de tour comme les marchés financiers.

    Mon hypothèse est que les prix de l’immobilier vont donc suivre la même courbe que celle des marchés financiers immatériels.

    Un peu comme si l’on était au creux du mois de mars et que le rattrapage du à 99% aux annonces de liquidités supplémentaires n’avait pas encore eu lieu.

    Cette manne de liquidités va devoir être investie quelque part, et l’immobilier est le 1er marché financier au monde.

    Je ne vais donc pas vous dire s’il faut acheter un appartement à Paris ou une maison en province, l’immobilier est surtout fait d’opportunités.

    Sachez simplement que le phénomène vu en bourse va forcément arriver également en immobilier avec quelques mois de retard, sachez saisir l’occasion !

    Ajoutez à cela les taux historiquement bas et donc intéressants à la fois pour les particuliers et les institutionnels.

    Enfin, s’ils sont haussiers les indices restent fragiles et en total décalage avec la réalité économique, avoir de l’immobilier dans ses investissement en 2021 est donc un gage de diversification important.

    Pour terminer, et finir de vous convaincre : jetez un œil aux valeurs immobilières (Kaufman, Nexity, Icade, Realites…) et voyez le rattrapage opéré puisque la plupart sont à leur plus haut depuis des mois / années.

    Ce rattrapage préfigure selon moi l’anticipation des investisseurs institutionnels que les bénéfices seront là dans les mois à venir, et ils intègrent donc ces valeurs immobilières cotées dans leurs investissements en 2021.

    Un tracker Nasdaq : l’invincible n’est pas trop haut

    Je sais que je me répète par rapport à l’année dernière mais nous vivons une période de transformation numérique, et quoi de mieux qu’un tracker Nasdaq pour la jouer.

    Beaucoup pensent qu’après la flambée du Nasdaq en 2020, le temps est venu pour la VALUE, les valeurs décotées et démodées qui pourraient retrouver de l’élan.

    Bien sur, ce scénario est tout à fait possible et il convient de s’y préparer également comme on l’a vu fin 2020 mais je n’en fais pas ma priorité comme scénario pour mes investissements en 2021.

    Cela fait 5ans au moins que tous les analystes nous expliquent que le Nasdaq est trop monté, que c’est le tour de la value et de l’Europe et cela fait 5 ans qu’ils se trompent et trompent ceux qui les écoutent.

    Personne n’a la science infuse ni de boule de Crystal, ce n’est ici qu’une opinion personnelle qui peut se révéler erronée mais je pense qu’il est préférable de s’orienter sur le Nasdaq.

    Valeurs technos = valeurs refuge

    En ces temps de confinement, les entreprises qui peuvent continuer à travailler avec une crise sanitaire qui dure ont un avantage concurrentiel terrible face à leurs concurrents.

    Les valeurs du Nasdaq (essentiellement les GAFAM on va pas se mentir) non seulement ne subissent pas la situation mais en profitent.

    Et comme elles génèrent des bénéfices record, quand ça monte elles montent plus vite et quand ça baisse… elles baissent moins vite ce qui en ferait presque des valeurs défensives !

    En fait non, ce n’est pas presque, ce sont clairement des valeurs défensives en 2020 et vont continuer à l’être en 2021 !

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    Exemple représentatif d’une journée difficile, qui résiste le mieux ?

    Tendance de fond, pas de dettes, liquidités abondantes

    La crise du covid a accéléré un phénomène déjà bien lancé, celui de la digitalisation et du transfert des capitaux vers les entreprises du nouveau monde.

    Voyez-vous les choses s’arrêter pour vos investissements en 2021 ?

    Voyez-vous les banques pressurisées par les faillites d’un coté et les taux bas de l’autre surperformer Amazon ou Tesla ?

    Pas moi, c’est la raison pour laquelle je garde toute ma confiance pour la tech US pour mes investissements en 2021.

    21000€ d’investissements en 2021 : exemple d’allocation

    Enfin, et parce que je vous ai promis non seulement mon top 3 des investissements en 2021 mais également une allocation et donc une gestion de risque, je vous propose la répartition suivante.

    Bien sur, acheter de l’immobilier avec 21000€ à partager n’est pas envisageable (il ne s’agit pas d’acheter des SCPI) c’est donc entre le BTC et le Nasdaq que je vais arbitrer.

    Je ferais donc une répartition aussi simple qu’efficace : 75% de Nasdaq et 25% de BTC.

    Bien sur, on peut mettre plus de BTC mais ne pas oublier qu’il s’agit d’un des actifs les plus volatiles qui soient et qu’il faut pouvoir dormir tous les soirs !

    Bien sur, il s’agirait de nouveau capital à investir, il ne s’agit pas d’un portefeuille en soi qui doit être bien plus diversifié que cela, en l’état il serait extrêmement volatile.

    Quels sont vos investissements en 2021 ?

    Vous l’aurez donc compris, mes choix d’investissements pour l’année qui arrive sont d’abord dictés par l’impression monétaire.

    Il faudra selon moi être peu liquide et choisir des actifs au contraire déflationnistes, pas endettés et donc recherchés.

    C’est bien sur difficile car les marchés risquent d’être très volatiles et causer bien des nuits blanches mais c’est probablement le prix à payer pour continuer à investir et faire grandir son patrimoine.

    Et vous, quels sont vos investissements en 2021 ? Etes-vous d’accord avec mes choix ? Dites-moi vos avis en commentaire de cet article ou sur Twitter : @Capitaineinvest

  • Investir en 2020 : 3 actifs en béton

    Investir en 2020 : 3 actifs en béton

    3 actifs en béton pour investir en 2020

    Investir en 2020 risque de ressembler à une partie de démineur tant cette année 2019 a été particulière et risque donc de fausser bien des analyses.

    Alors que les marchés perdaient 20% en moins de 3 mois fin 2018, très peu auraient imaginer finir l’année 2019 sur des plus hauts, cassant résistance sur résistance et avec un cac frolant les 6000 points en décembre 2019.

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    -18% sur le cac40 entre octobre et décembre 2018. Qu’auriez-vous prédit pour 2019 ?

    Investir en 2020 : le périlleux jeu des prédictions

    A l’époque le risque macro économique était à son paroxysme : guerre commerciale chine vs états unis, le choc du brexit encore récent et l’économie mondiale qui vascille.

    12 mois plus tard c’est l’euphorie sur les marchés, et les signes avant coureurs de récession s’éloignent, les chiffres des états unis (qui conditionne tout le reste) sont brillants tant dans le chomage, l’industrie que l’agriculture et même si une légère correction s’est faite sentir depuis début décembre, la situation est au beau fixe.

    Tout cela pour dire que le jeu des prévisions est un jeu dangereux, hasardeux et qu’il est souvent difficile d’anticiper les tendances tant les marchés sont parfois imprévisibles.

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    Nous allons tout de même tenter 3 supports d’investissement qui nous paraissent opportuns pour investir en 2020 : bien sur que nous risquons de nous tromper, l’idée est avant tout d’attirer votre attention sur ces actifs et de les suivre, puis de rentrer si la situation le permet.

    Ah oui et avant d’attaquer concrétement, vous êtes bien sur seul responsable de vos faits et gestes, nous donnons des avis uniquement.

    Le Palladium : n’est-il pas trop tard pour investir en 2020 ?

    Le quoi? Le palladium enfin. Vous ne connaissez-pas ? Voici une définition rapide :

    Le palladium fait partie du groupe du platine. Le corps simple palladium, platinoïde léger et rare, est parfois considéré comme un métal noble, pour les applications des métaux précieux.

    Source : Wikipédia

    Alors oui, c’est sans doute plus vendeur de parler de l’or, de l’argent voir du cuivre qui sont les métaux précieux les plus populaires.

    C’est vrai aussi que ces 3 métaux sont dans une tendance positive et qu’il s’agira probablement encore d’un bon choix pour investir en 2020 mais on n’allait tout de même pas écrire un article entier pour vous dire qu’il fallait investir dans l’or !

    Le palladium est donc un métal « précieux » dans le sens ou il est rare et c’est ce qui en fait tout son intérêt : de plus en plus rare et difficile à extraire, il a vu son cours augmenter de 310% en 3ans et ce n’est qu’un début tant la demande est forte et que les producteurs ont du mal à la soutenir comme l’explique cet article du financial times.

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    300% en 3ans et il est parfaitement possible que ce ne soit que le début du mouvement.

    A quoi sert le palladium et pourquoi en acheter ?

    La demande justement, d’ou vient-elle ? Et bien essentiellement des pots catalytiques des voitures qui sont un élement de dépollution important et qui équipe 100% des voitures thermiques ou hybrides produites partout dans le monde.

    A noter que vu qu’il s’agit d’un élement de dépollution et que la pression des législateurs continue d’augmenter sur ce point avec la nouvelle norme mondiale WLTP par exemple, non seulement la demande pour la palladium augmente avec le volume mais aussi par voiture car celles-ci embarquent une quantité toujours plus importante de palladium afin de répondre aux dernières normes.

    Ajoutez à cela le fait que l’électrique ne représente même pas 1% des ventes de modèles neufs et que les pots catalytiques ont une durée de vie de 20ans environ suite à quoi, il faut les changer ce qui gardera une pression sur la demande pendant encore au moins une voir deux décénies.

    Comme si tout cela ne suffisait pas il y a un dernier élement : le palladium semble totalement décorrélé des autres actifs que sont les marchés action, métaux précieux ou les hydrocarbures ce qui le rend également intéressant en cas de trou d’air sur les marchés.

    Le bitcoin

    On change de monde avec un actif qui fait beaucoup parler de lui, souvent en mal.

    Ses détracteurs disent qu’il n’est basé sur rien (« on thin air » dixit donald trump) et qu’il va ruiner les investisseurs qui s’en approchent, les bitcoin maximalists eux parlent d’un bitcoin à $100.000 ou $1.000.000 dans quelques années.

    Dans cette jungle difficile d’y voir clair alors restons-en aux faits et ceux-ci sont clairs :

    • Bitcoin est l’actif financier ayant généré le meilleur rendement cumulé sur 10ans (0,0009$ à 7200$ aujourd’hui)
    • Bitcoin a réalisé 121% depuis le début de l’année jusqu’au 12 décembre 2019 soit 5 fois mieux que les marchés action.

    Donc moi je veux bien que ce soit un actif risqué, que la régulation peut lui faire du mal ou que la chine l’interdit ce qui le prive d’un marché énorme : la réalité est que si vous êtes investisseur, vous ne pouvez pas passer à coté de l’actif ayant le plus efficace des 10 dernières années et ignorer son existence.

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    121% en un an sur 2019 pour le bitcoin.

    Non la réalité avec bitcoin est qu’il faut lui réserver la taille qu’il mérite : ça reste un actif très volatile, très spéculatif qui peut corriger très fortement et donc lui allouer 90% de votre portefeuille est une erreur aussi grande que celle de l’ignorer.

    Justement, nous sommes en plein dans une correction qui a commencé fin juin et qui a vu bitcoin perdre 48% depuis ses plus hauts annuels à 14000$ et végéte aujourd’hui autour des 7200$.

    Cela correspond à un retracement fibonacci entre 61.8 et 65% du dernier mouvement haussier et donc à une « golden pocket » qui a souvent servi de support avant rebond dans le passé.

    C’est donc potentiellement le bon moment pour un investisseur de long terme de mettre des billes et d’investir en 2020 dans le bitcoin via du cost dollar averaging par exemple.

    L’astuce du capitaine : Halving du bitcoin en 2020

    Autre élement d’importance : en mai 2020 aura lieu ce qu’on apelle un « halving » en cryptomonnaies. Il s’agit concrétement d’une date prédéfinie à partir de laquelle l’inflation de la cryptomonnaie (la production de nouveaux coins) est divisée par deux.

    Cela a pour but de créer de la rareté : de moins en moins de bitcoins sont produits ce qui provoque une hausse du prix de celui-ci.

    bitcoin-halving-prix
    Chaque ligne verticale correspond à une date de halving

    C’est exactement ce qui s’est passé lors des deux derniers halvings et il est tout à fait possible (mais pas certain évidemment) que ce soit encore le cas en 2020, raison pour laquelle nous pensons qu’il faut investir en 2020 sur la cryptomonnaie phare.

    Bitcoin est passé de 15 à 800$ lors du premier halving et de 500 à plus de 16000$ lors du deuxième : des rendements stratosphériques, corrigés par la suite évidemment mais qui représentent des opportunités incroyables.

    Tous ces élements consituent selon nous une excellente raison de s’exposer à ce genre d’évenements potentiellement très rémunérateurs et investir en 2020 dans du bitcoin sur une petite partie de son portefeuille.

    Un tracker Nasdaq

    Alors oui, à coté des deux précédents actifs que nous conseillons pour investir en 2020, avec le NASDAQ on à l’impression de mettre des charentaises et de revenir sur quelque chose de plus classique.

    Tout d’abord un tracker (cliquez pour plus d’infos) est une ligne d’un portefeuille qui réplique exactement le cours d’un marché, il existe des trackers pour le cac40, pour le dax30 ou même des trackers de régions comme l’asie.

    Pourquoi un tracker Nasdaq ? Tout simplement parce que les marchés financiers étant gouvernés par la loi des forces de newton, tout objet allant dans une direction et ne subissant pas de force contraire reste sur sa trajectoire. Et quelle trajectoire mes amis :

    nasdaq-2012-2019
    Investir c’est facile depuis 2012 : on achète du nasdaq et puis on part en vacances

    Une valeur sure donc et pour des fondamentaux aussi simples que solides : nous vivons dans l’ère de l’information et la totalité des entreprises innovantes sur le sujets sont cotées sur le nasdaq.

    La totalité des gros comme les GAFAM mais aussi les nouveaux liés à l’intelligence artificielle : impossible de savoir laquelle des composantes du nasdaq va superformer les autres alors un tracker fait très bien l’affaire en tant que placement « sur » (rien n’est sur dans la vie mais je ne parierai pas sur la chute des GAFAM si j’étais vous)

    Voilà pourquoi un tracker Nadaq a donc une place de choix pour investir en 2020 mais comme c’était déjà le cas les années précédentes, que ce soit via un compte titre, ou une assurance-vie (Boursorama en propose par exemple)

    Voilà pour notre tour des 3 actifs sur lesquels nous conseillons d’investir en 2020 : bien sur, nous n’avons pas de boule de cristal mais c’est à l’heure actuelle