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  • 5 Raisons d’être bullish en 2025

    5 Raisons d’être bullish en 2025

    L’année dernière, je faisais mes prévisions fin 2023 pour le marché 2024 et je m’en suis bien sorti avec 4 prédictions justes sur 5 : voir l’article de l’année dernière sur mes prédictions pour 2024.

    Ayant moins de convictions claires cette année, cette année ce sera d’abord les 5 raisons d’être bullish en 2025 puis un autre article avec les 5 raisons d’être bearish en 2025, peser le pour et le contre en somme.

    Il ne s’agit en aucun cas d’une prédiction ou d’un conseil en investissement, mais d’une réflexion publique de la situation actuelle sur les marchés financiers en cette fin 2024.

    Momentum

    Ca parait un peu faible comme argument au premier abord de dire que la 1ère raison pour laquelle les marchés vont monter en 2025 est… qu’ils ont montés en 2023 et 2024.

    Bull-Momentum-2025

    Et pourtant… le momentum est une stratégie d’investissement très prisée par les gérants car, tout simplement elle marche !

    Il y a une tendance naturelle chez tous les investisseurs d’acheter ce qui monte et vendre ce qui baisse, jusqu’à parfois l’euophorie et la création d’une bulle si la situation monétaire et fiscale le permet.

    Sous estimer cette tendance est une erreur à mon avis car une tendance se relance plusieurs fois et ne s’inverse qu’une seule fois, il y a comme une inertie dans le marché qui par défaut et sans nouvelle disrtuptive va continuer à faire ce qu’il fait déjà, jusqu’à nouvel ordre.

    Statistiquement parlant, quelque chose qui monte a plus de chances de continuer à monter qu’à subitement s’inverser, et si vous me suivez depuis un moment vous savez que je ne suis pas du genre à parier contre les statistiques.

    Momentum-SP500-Performance

    Bref, les investisseurs US et partout dans le monde voient les gains importants de 2023 et 2024 et se disent qu’ils veulent en profiter eux aussi, je pense donc que l’ensemble du marché à la fois US mais aussi en Europe et les marchés émergents va continuer à progresser en 2025.

    Donald Trump

    Quelque soit vos opinions sur l’homme orange, il y a 3 vérités impossible à réfuter :

    • Il est très pro business, croissance et sait comment ça marche
    • Il déteste les taux élevés (il a fait carrière dans l’immobilier)
    • Il a un chart du SPX500 ouvert sur son écran 24h/24 (et peut-être aussi du bitcoin désormais)

    Donald Trump n’est pas un politicien de carrière comme Biden, Obama ou même Bush. C’est avant tout un entrepreneur, chef d’entreprise et investisseur immobilier et sur les marchés financiers.

    Trump-Bitcoin-X-Twitter

    Le mec a carrément tweeté quand bitcoin a touché les $100k, et je me souviens qu’il faisait de même à chaque nouvel ATH du SP500 lors de son premier mandat entre 2016 et 2020.

    Il est à la tête d’une fortune personnelle d’environ 5 milliards de dollars et comprend parfaitement le fonctionnement réel de l’économie, du business, de l’investissement et des effets de la régulation, de la bureaucratie et ne vit pas dans une bulle idéologique.

    Trump-SP500-first-term

    Lors de son 1er mandat, le SP500 a gagné 65% sur les 4ans malgré l’énorme choc du COVID qui a ramené le SP500 de 3400 à 2200pts,

    Cela fait 16,25% annualisé alors que sa politique de l’époque était principalement axée sur l’immigation (le mur avec le Mexique…) et aucun soutien de financiers de Wall Street qui soutenaient les démocrates.

    Même avec la menace des tariffs, des tweets intempestifs et d’annonces erratiques il est impossible de nier que l’élection de Donald Trump est une excellente chose pour les marchés financiers et l’économie réelle.

    Il va surement créer de la volatilité, mais il faudra pour reprendre le langage de Fintwit « BTFD » (Buy The Fucking Dip) car on sait qu’au final que le niveau du SP500 est une métrique qu’il suit de près.

    Ou est-ce qu’il a décidé de recevoir son titre d’homme de l’année du Time Magazine ? Au New York Stock Exchange ou il a sonné la cloche 😂

    Vous avez encore un doute ? Regardez qui compose son cabinet :

    Difficile de parier que tous ces gens qui ont fait leur fortune via l’entrepreunariat et l’investissement deviennent subitement anti marché, c’est en réalité l’administration la plus pro-marchés qu’il n’y ait jamais eu.

    Exit les vendeurs d’armes. Bonjour les tech & finance bros, c’est ça le parti républicain en 2025.

    Enfin je citerai également la volonté très affirmée de Trump de mettre fin aux conflits ayant vu le jour sous l’ère Joe Biden, que ce soit la guerre en Ukraine ou en Israel ce qui aura également un effet positif.

    Normalisation de la politique monétaire

    La bonne performance des marchés en 2023 et 2024 nous feraient presque oublier le positionnement de la FED et sa politique monétaire encore relativement très restrictive malgré une inflation quasiment à l’objectif.

    FED-Balancesheet-2025

    Certes, la banque centrale US a commencé a baissé les taux mais la réalité de sa politique début 2025 c’est qu’elle est encore largement en territoire restrictif :

    • Taux directeurs 2pts > taux d’inflation
    • Quantitative Tightening : la fed réduit son bilan et vend des obligations
    • Aucune annonce de soutien aux marchés (QE, YCC…)

    Bien sur, ce n’est pas bullish en soi que la FED soit restrictive mais on peut également interpréter les choses de la façon suivante :

    1. Si la FED est encore restrictive c’est que l’économie se porte correctement, en gros pas besoin d’injecter de la morphine au patient tout simplement car le patient… se porte bien.
    2. Si la FED devait bouger ce serait forcément dans un sens pro marchés en réduisant ses taux, en arrêtant le QT…

    Je ne suis personnelement pas inquiêt après le désastreux FOMC de décembre ou Jay Powell a sorti la sulfateuse à nouveau avec un positionnement hawkish très surprenant vu l’évolution de l’inflation (Dec MoM core CPI 1,2% annualisé) et du marché du travail qui connait des révisions systématique à la baisse.

    Je pense que ses biais personnels (il n’aime pas Trump) vont le mettre dans une position très délicate envers l’administration Trump qui comme durant son 1er mandat ne va pas manquer de lui mettre une pression folle pour adopter une politique plus accomodante.

    Trump-Powell-FED

    Maintenant posez-vous la question : si les marchés ont gagné 30% en 2024 malgré une FED restrictive, qu’en sera-t-il en 2025 quand le QE risque de remplacer le QT ?

    Enfin, le dollar $DXY a pris +8% en ligne droite depuis octobre 2024 est sur résistance et risque de renflouer vers les 100 ce qui aurait un effet très positif sur les marchés.

    DXY-dollar-2025

    Earnings en croissance en 2025

    D’autant que d’après les forward guidance des entreprises elles-memes, les earnings des entreprises en 2025 devraient connaitre une année record.

    Earnings-2025

    Comme tous les ans, ces attentes vont baisser au fur et à mesure que l’on se rapproche de la fin de l’année 2025, mais ce qui compte c’est leur croissance vs 2023 et 2024.

    Et comme dit plus haut, si la nouvelle administration réduit les taxes, la législation et offre des conditions pro business aux entreprises du SP500, ces attentes paraissent réalistes.

    Des earnings en croissance c’est aussi plus d’optimisme chez les investisseurs ce qui risque également d’augmenter les multiples de valorisations (valuations)

    2025 pourrait donc être une année ou les multiples de valorisation et les revenus progressent en même temps, ce qui donnerait un vrai feu d’artifice sur les marchés.

    Donc à moins d’un choc externe à la covid, les résultats des entreprises devraient justifier les niveaux de valorisation actuelles, voir les augmenter dans un scénario encore plus optimiste.

    Buybacks

    Enfin, dernier argument pour être bullish sur le SP500 en 2025 : les buybacks ou rachats d’actions des entreprises.

    Pourquoi ? Car en rachetant une partie de leurs actions, les profits par actions montent mécaniquement.

    Ex : si une entreprise est valorisée 100€ et qu’elle a 1000 titres, chaque action vaut 0,1€. Si maintenant l’entreprise n’a plus que 900 titres, elle est valorisée a 0,111€ par titre, soit 11% d’augmentation.

    11% d’augmentation du cours d’une action alors que rien d’autre n’a changé, c’est de l’ingénierie financière que les boites cotées pratiquent afin de booster leur performance.

    Et il se trouve que 2025 sera une année record selon les prévisions en matière

    Est-ce que ça créé de la valeur pour l’entreprise ? Non. Mais cela enrichit tout de même ceux qui ont des titres, à commencer par les CEOs dont les rémunérations sont essentiellement basées sur la performance de l’action en bourse.

    C’est entre autres, pourquoi je garde toujours un biais optimiste / bullish sur le marché : il y a 500 CEOs dans le SP500 dont la rémunération dépend du prix de leur titres.

    500 CEOs qui se lèvent tous les matins pour trouver des solutions à un problème unique : augmenter le prix de leur titre en bourse, que ce soit en améliorant les ventes, les produits, la marge, en réduisant les couts ou en utilisant l’IA, peut importe.

    500 CEOs et leurs équipes composées des meilleurs cerveaux de la planète passent leur journée à trouver des moyens d’augmenter le prix de mes actions, et même s’il n’y arrivent pas les buybacks s’en chargeront.

    Il y a aussi un effet global : il y a tout simplement de moins en moins de titres à acheter sur le SP500 !

    Titres-disponibles-SP500-2025

    Toujours plus de dollars, d’euros ou de monnaie fiat en général et de moins en moins d’actions en circulation = le prix de ces actions monte de façon mécanique, surtout avec l’investissement passif directement dans les indices comme le S&P ou le Nasdaq.

    Tout le capital qui cherche une allocation au SP500 ou Nasdaq100 aura tout simplement de moins en moins de possibilités, ce qui fait mécaniquement monter les prix.

  • 5 prédictions sur les marchés financiers en 2024

    5 prédictions sur les marchés financiers en 2024

    La prédiction est très difficile, surtout si elle concerne l’avenir.

    Neils Bohr (physicien, père de la mécanique quantique)

    Mais dites-moi il avait 14ans de trading avec une perf moyenne de 39,4% / an le physicien là? Hein voilà, qu’il apprenne à calculer un retracement de fibonacci avant de me dire ce que je dois faire.

    J’ai donc ressorti ma boule de crystal pour vous livrer mes mes 5 prédictions pour les marchés financiers en 2024 car évidemment, je sais ce qui va se passer avec une certitude certaine 😂

    boule-de-crystal

    Cela va sans dire qu’il ne s’agit là que de mon avis, qu’il ne s’agit pas d’un conseil en investissement (blablabla…)

    Bref je livre simplement un raisonnement qui je j’espère, vous aidera à construire ou challenger le vôtre.

    Goldilocks US en 2024 : Pas de récession, FED neutre / dovish

    Depuis 2022 et la remontée des taux aussi rapide qu’un ailier du PSG (je pense à toi Fabrice) tout le monde et son chien prédit une récession imminente qui n’a pas fini de ne pas venir.

    Inversion de la courbe des taux, les dislocations liées aux confinements, des PMIs industriels en berne, les mises en chantier (constructions immobilières) écart GDI / GDP : si ces indicateurs ont historiquement quasi toujours signalé une récession à venir, ils ne disent jamais QUAND.

    Le reste des indicateurs eux sont au beau fixe : emploi, croissance, les PMIs et surtout il reste encore une TONNE de cash chez les ménages US, résultat de la politique de déficits extrême de l’administration Biden (Inflation reduction Act, Infrastructure Act…) qui a totalement annulé les effets du QT mené par la FED.

    Moynihan-BOA-consumers-cash

    Janet Yellen, actuelle secrétaire du trésor US (ministre de l’économie) a été pendant plusieurs années à la place de Jerome Powell et connait parfaitement les rouages, stratégies et outils à disposition de la réserve fédérale.

    Qu’ils jouent l’un contre l’autre ou l’un avec l’autre ne change rien au résultat : Yellen annule en cachette ce que Powell fait ouvertement pour combattre l’inflation.

    Ajoutez à cela le fait que 2024 est une année électorale aux US, et que le parti au pouvoir n’a évidemment aucune envie de voir une récession venir lui pourrir les élections…

    Bref, mon hypothèse centrale pour les marchés financiers en 2024 est que les US ne seront pas en récession, ce qui devrait aider les earnings à se maintenir.

    Voici les anticipations des earnings à date pour Q3 2023 et 2024 :

    Earnings-2024

    Après plusieurs trimestres de contraction, les analystes anticipent une vraie flambée des earnings en 2024 soutenus par ce scénario du soft / no landing.

    Et comme en plus de tout ça l’inflation va refluer fortement à des niveaux corrects (1,5 / 2,5%) la FED devrait également baisser ses taux car l’impact sur les finances US est gargantuesque.

    Les états unis ont un ratio endettement sur PIB supérieur à 130%, ce qui n’est soutenable que si le cout de la dette (donc les taux d’intérêts) sont à un niveau faible.

    Bien sur, il peut arriver un accident type crédit, banque défaillante ou marché obligataire qui tousse… si cela arrive ce sera probablement des flash crash qu’il faudra mettre à profit plutôt que le début de la fin du monde.

    En Synthèse :

    • Pas de récession = earnings en croissance
    • Inflation en baisse = taux et hawkishness de la fed qui baissent
    • Election & crash ne font pas bon ménage

    Bref, Goldilocks comme on dit à wall street. J’attaque l’année avec une exposition forte mais pas maximale, j’attends un repli digne de ce nom.

    L’euro / dollar va lourdement chuter (1.11 > 0.95 ?)

    S’il y a un actif que j’ai eu du mal à comprendre en 2023 c’est bien l’euro. Bien sur les mouvements sur l’EURUSD sont essentiellement dûs au anticipations sur le dollar et non de l’euro, cela reste une paire (un belle grosse paire même) et je vous avoue ne pas comprendre les 1.11 actuels.

    Que le dollar baisse parce que le marché anticipe une baisse des taux de la FED d’accord… mais la BCE alors ?

    Qui peut imaginer une seconde la FED baisser les taux mais la BCE rester à un niveau aussi restrictifs alors que :

    • L’Allemagne, première économie est en récession
    • A l’image de la France, les 3/4 des pays de la zone sont en croissance très molle
    • L’inflation plonge encore plus fortement qu’aux US

    Si je vois la FED baisser ses taux de 100bps environ en 2024, la BCE devra faire beaucoup plus pour soutenir les économies européennes bien plus fragiles intrinsèquement et qui subissent de plus la menace Russe avec les besoins en termes de défense et en investissement énergétiques lourds.

    Bref, je ne vois pas un monde dans lequel la BCE soit plus hawkish que la FED.

    Powell-lagarde-euro-dollar

    L’une de ces conséquences pour les marchés financiers en 2024 est d’avoir une forte exposition au dollar (90% chez moi…) en détenant des titres US, des ETFs US, ou à la dénomination en dollar (métaux, cryptos…)

    Bitcoin va flamber en 2024 🔥

    Si Bitcoin déçoit en 2024 c’est que quelque chose de fondamental est cassé. Parmi mes plus grandes convictions sur les marchés financiers en 2024 le fait que Bitcoin fasse une performance stratosphérique.

    Pourquoi ? Déjà parce que quand c’est pas le pire actif, Bitcoin est toujours l’actif le + performant 3 années sur 4.

    Bitcoin-returns-2023-year

    Ensuite, un alignement des planètes jamais vécu jusque là se produira en 2024 sur Bitcoin et le marché crypto en général.

    Validation du 1er Bitcoin ETF aux US

    Début 2024 la SEC devrait donner le feu vert au 1er ETF Bitcoin aux US. Pour n’importe quel actif déjà mature (SP500, CAC40, Gold, Cuivre…) la question chaque année est de savoir s’il y aura + d’inflows que d’outflows.

    Pour Bitcoin la réponse elle est vite répondue comme dirait l’autre : il y a $0 d’encours actuellement car il n’y a pas d’ETF sur Bitcoin et son avénement va forcément créer une demande supplémentaire d’investisseurs différents.

    Beaucoup seraient prêts à mettre 1 ou 2% de Bitcoin de leur portefeuille mais devoir créer des comptes, des wallets, gérer sa custody soi-même sans perdre sa seedphrase, gérer ses wallets, sa sécurité… Bitcoin (comme toute la crypto) est encore largement en mode beta test.

    Avec un ETF, c’est une ligne de + dans un compte entre l’ETF MSCI World et le Nasdaq, rien d’autre à gérer donc supprime des frictions énormes existantes aujourd’hui.

    Lors de sa création, l’ETF Gold avait connu un mouvement extraordinaire de près de 500% car cela a ouvert les vannes.

    J’ai personnellement de l’or en PF, mais de l’or papier en ETF, jamais je ne m’embêterais à stocker des lingots ave tous les risques et couts associés !

    ETF-GOLD-inception-chart

    La FED entame un cycle d’expansion monétaire

    Bien sur, cela reste hypothétique au moment ou j’écris ces lignes mais ce qui est sur est qu’aucun actif au monde n’est aussi sensible à la liquidité et aux largesses des banques centrales que Bitcoin.

    La liquidité est un phénomène cyclique, et nous venons selon ma lecture de simplement toucher le fond fin 2022, ce qui explique également pourquoi les marchés ont fait une belle année 2023, le renversement est en place.

    liquidity-2024

    Satoshi Nakamoto a littéralement inscrit dans la première transaction Bitcoin la fameuse une du Times qui annonçait le soutien des autorités aux banques au travers d’un programme de QE et donc de dévaluation de la monnaie détenue par le peuple comme on diluerait des actionnaires lors d’une augmentation de capital sur une vulgaire biotech.

    bitcoin-chancellor-on-brink-of-second-bailout-halving

    Depuis 2ans, nous avons une FED et une BCE restrictives et cela ne va pas durer éternellement, au moindre signe d’assouplissement Bitcoin sera le cheval le plus rapide de la course.

    Le Halving

    Cela consiste a diviser par 2 (to halve en anglais) les récompenses données aux mineurs de Bitcoin, ce qui veut concrètement dire que l’inflation monétaire de Bitcoin va être divisée par 2 (1,8% -> 0,9% par an)

    Historiquement les années de halving ont toujours été sensationnelles pour Bitcoin, et même si je ne suis personnellement pas un super convaincu du pourquoi de ce phénomène, il y aura une hype et un narratif tel autour de l’année qu’il ne faut surtout pas manquer que je suis obligé de la prendre en compte.

    Bref, je vois mal Bitcoin faire une mauvaise année mais comme toujours il y aura beaucoup de volatilité et les corrections de 20 à 30% sont normales et sont des points d’entrée, pas de sortie.

    Les smallcaps vont surperformer en 2024

    Si mon idée de base est bonne (en gros, le cycle aidé par les banques centrales repart) on devrait logiquement assister à une surperformance des small et mid caps par rapport au big caps.

    Pourquoi ?

    • Les smallcaps sont beaucoup plus exposées aux véritables conditions économiques que les bigcaps
    • Les bigcaps ont beaucoup de cash et compensent aussi la remontée des taux par un ROIC supérieur en plaçant leur cash dans des instruments court terme
    • Les smallcaps sont souvent très endettées et pas rentables, des conditions financières plus souples devraient les aider
    • Le sentiment s’améliorant, les investisseurs vont chercher plus de risque (risk curve)

    De plus d’un point de vue purement risk / reward, si le S&P, Nasdaq, DAX et CAC40 sont revenus sur leurs + hauts de 2021, le Russell 2k vient par exemple juste de sortir de son range correctif et encore à 19% de son ATH.

    marches-financiers-en-2024-russell-2000

    Il semble donc plus intéressant d’acheter un Russell 2000 que de FOMO dans le Nasdaq à son ATH. Par contre si une récession arrive, cachez vos nièces.

    Le métal va revenir à la mode 🤘

    Non ça ne veut pas dire que Metallica ou Tool vont vendre plus d’albums que Taylor Swift (j’aimerai bien) mais qu’on risque d’assister au grand retour des métaux dits « précieux ».

    Que ce soit l’or qui bloque toujours sur les $2000 ou les autres métaux comme l’argent, le cuivre, le platine, le palladium souffrent de la concurrence des taux élevés.

    Quel rapport ? Tout simplement que les métaux étant des commodities « improductives » contrairement à une entreprise qui verse du dividende ou à une dette d’état ou d’entreprise qui donne un rendement, plus ce dernier est élevé moins il y aura d’investisseurs qui préféreront acheter un actif improductif.

    C’est comme acheter un appartement qui peut se louer et donc rapporter tous les ans un revenu et un… terrain qui ne se loue pas et qui n’a d’intérêt (financièrement parlant) que si on pense faire une plus value à la revente.

    De plus, si le cycle repart la demande pour ces métaux qui ont aussi une utilisation industrielle (surtout le palladium et le platine) car on anticipe une augmentation de la demande.

    Mes prévisions sur les marchés financiers en 2024 : Conclusion

    Bien sur, ce petit jeu des prédictions sur les marchés financiers en 2024 est surtout un exercice qui permet d’avoir une thèse d’investissement et de placer ses pions en accord avec ses principes.

    Dans les marchés financiers en 2024 comme en 2023, comme en 2022… comme toujours en fait, il n’y a jamais aucune certitude mais une panoplie de probabilités, et ma probabilité principale, ma thèse centrale est que le travail de Yellen a compensé celui de Powell.

    Ce que Powell a enlevé d’une main, Yellen a réinjecté de l’autre et au final ce n’est pas si dingue que ça de retrouver les marchés, bien que décontenancés par cette stratégie aussi opaque et fourbe à leur ATH à nouveau.

    Je ferai le point régulièrement sur ces prévisions sur X (@capitaineinvest) durant l’année, donc n’hésitez pas à me suivre pour ne rien rater !

    Merci de m’avoir lu, n’hésitez pas à me donner vos avis en commentant l’article ou sur X/Twitter, merci également si vous avez apprécié l’article de le partager autour de vous, cela m’aide beaucoup !

  • Faut-il vraiment diversifier ses investissements ?

    Faut-il vraiment diversifier ses investissements ?

    Vous ne rêvez pas, je vais dans cet article remettre en cause le pilier numéro 1 de l’investissement et tenter de répondre de façon objective à la question de savoir s’il faut vraiment diversifier ses investissements ou s’il s’agit-il d’une croyance sans fondement que tout le monde répète à tort sans vraiment en comprendre le fondement.

    Diversifier ses investissements est une évidence tellement forte chez tellement d’investisseurs pro et de particuliers qu’il devient même difficile d’émettre un bémol sur le sujet sans se heurter aux commentaires acerbes des uns et des autres, sous prétexte que diversifier ses investissements est forcément une bonne idée, quelque soit le contexte et le profil d’investisseur.

    Un peu comme si je remettais en cause le fait que le ciel soit bleu, l’herbe verte ou que la Fed administre les marchés : une pure hérésie !

    Pourtant, comme on va le voir dans cet article, ce n’est clairement pas aussi simple et ma réponse (spoiler alert) n’est certainement pas aussi tranchée et j’affirme sans broncher que diversifier ses investissements peut selon les cas être tout simplement une erreur en terme de stratégie d’investissement.

    Pas de bullshit donc, de politiquement correct ou de bien-pensance, je vais vous donner mon point de vue honnête, basé sur mon expérience personnelle.

    Diversifier ses investissements : la potion magique ?

    Je parle de politiquement correct car le milieu de l’investissement est plein de dictons à la con, que l’on vous sert tout prêts selon l’occasion :

    • Ne pas mettre ses œufs dans le même panier
    • Ne jamais investir l’argent que vous n’êtes pas prêt à perdre
    • Les arbres ne montent pas au ciel
    • Ca a trop monté ça va forcément corriger fort
    • Ca a beaucoup baissé, ça ne peut plus aller plus bas
    • Je gagne de l’argent avec les dividendes
    • ETC…

    Je ne dis pas que ces affirmations sont fausses, je dis que comme tout dans la vie c’est une question de contexte et que rien n’est blanc ou noir et qu’il n’y a pas de formule magique de l’investissement qui marche en tout temps et quelque soit l’état de la macroéconomie.

    En cela, diversifier ses investissements si cela part d’un bon sentiment au départ peut donner une fausse impression de sécurité ou faire croire à l’investisseur débutant qu’il ne risque rien puisqu’il est diversifié.

    Vous débutez en investissement ? C’est simple, il suffit d’acheter un peu de tout comme ça vous profitez des mouvements et vous vous protégez des baisses sans devoir faire d’arbitrages, de choix, d’analyse, sans avoir besoin de réfléchir sans nécessiter de compétence, de lectures ou de formation sur le sujet.

    On voit même la mode des portfolios magiques fleurir, une recette tout prête qu’il suffit d’appliquer pour gagner de l’argent sur les marchés :

    • Le « all weather portfolio » de Ray Dalio,
    • Le « Golden Butterfly »
    • Le Coffeehouse porfolio
    • Etc.
    diversifier-ses-investissements-portefeuille

    Voilà, il suffit d’acheter à parts égales de l’or, des obligations court et long terme (oui oui même en ce moment avec les taux négatifs en europe) des smallcaps et des ETFs et vous êtes surs d’avoir des rendements merveilleux et ne craignez plus aucune récession ni black swan.

    Magique ? Non, Pathétique.

    Tu mets une doudoune l’été et un short en hiver toi ?

    Les marchés financiers c’est comme la météo, quand on met un bonnet avec un short on a chaud l’été et froid l’hiver.

    Jean, un adepte de la diversification vestimentaire

    S’il ne viendrait à personne l’idée de mixer vêtements d’été et d’hiver toute l’année tellement ce serait désagréable en permanence, quand on parle de marchés et de gestion de portefeuille, là ça devient tout d’un coup la bonne approche.

    Comment peut-on justifier placer 40% de son capital en obligations en 2021 par exemple ? Il ne s’agit plus de diversifier ses investissements mais de bruler sciemment son capital.

    Bien sur, cela n’a pas toujours été le cas mais ne vaut-il pas mieux s’adapter à la météo financière plutôt que de mettre une doudoune en plein soleil ?

    Bien sur, l’exemple est assez grossier mais il démontre bien qu’au lieu de chercher une solution magique qui marche quelque soit le contexte, l’investisseur devrait plutot regarder la météo financière et s’adapter.

    Une bonne première façon d’éviter de diversifier ses investissements dans des supports inadaptés au contexte… est d’analyser le contexte et d’utiliser le temps en sa faveur, avoir une approche souple et s’adapter.

    Bien sur, cela demande du temps et de la compétence mais l’investissement n’est pas une discipline magique, on ne s’improvise pas investisseur comme on ne s’improvise pas médecin, avocat ou architecte : il faut avoir les compétences pour lire et interpréter le marché et s’adapter en conséquence avant d’envisager sérieusement investir.

    Pas de miracle désolé !

    Le prix de la diversification

    Diversifier ses investissements est avant tout une stratégie défensive : il s’agit de dire concrétement que je ne sais pas ce qui va se passer, je ne suis pas sur de ma stratégie donc je prends des positions diverses et variées qui vont m’éviter de me faire découper si j’ai tort.

    Très bien, c’est tout à fait valable si vous êtes déjà à la tête d’un gros capital et que votre priorité n’est pas la performance mais la persévération du capital.

    C’est aussi potentiellement une bonne stratégie lorsque les conditions de marché sont très incertaines ou que votre analyse ne vous donne pas d’indication claire sur ce qu’il faut faire, qu’il n’y a pas de direction claire à prendre.

    Diversifier ses investissements revient au final à s’avouer ne pas vraiment savoir ce que vous faites, ce qui est bien moins dangereux pour votre patrimoine que d’avoir des certitudes erronées !

    Une F1 c’est performant, mais uniquement dans les bonnes conditions

    Sachez cependant que cette sécurité ou plutôt devrais-je dire, cette impression de sécurité se fait au détriment de la performance car si diversifier permet de sécuriser, concentrer permet de performer.

    Si vous faites par exemple l’analyse que le monde va vers de plus en plus de digital, de technologie, d’ESG et que de nombreux secteurs vont être totalement disruptés dans les années à venir, faut-il réellement acheter un Tracker CAC40 qui contient du Unibail, Orange, du SocGen et du TotalEnergies ?

    Ne vaut-il pas mieux concentrer ses efforts sur STMicroelectronics (Puces), Esker (dématérialisation) et Albioma (énergies renouvelables) ?

    Préférez-vous avoir des convictions, investir dans ce qui a du sens ou tout acheter de peur de se tromper ?

    Personnellement j’ai toujours été un investisseur de conviction, c’est ce qui me passionne dans les marchés : essayer de comprendre le monde qui nous entoure et investir selon mes croyances et convictions, c’est très important pour moi que mes actions aient du sens et que ce ne soit pas juste le reflet d’une peur de se tromper.

    Ca passe partout mais c’est idéal nullepart

    Bien sur les pertes peuvent être plus importantes mais gérables via du money management des stop loss et une approche dynamique et pragmatique, les gains eux sont exponentiels si votre hypothèse est juste.

    Les traders l’auront compris, il s’agit d’avoir une asymétrie du risque : pertes probables mais limitées, gains possibles et très élevés, c’est la recette du succès sur les marchés financiers selon moi, pas simplement acheter un panier avec tous les fruits du marché.

    Ne pas se croire à l’abri

    Diversifier ses investissements a également un autre inconvénient : celui de donner une fausse impression de sécurité.

    Rappelez-vous Mars 2020 : toutes les classes d’actifs ont perdu entre 20 et 40% selon leur volatilité.

    diversifier-ses-investissements-sp500

    Ceux qui avaient de l’or et de l’argent fameuses valeurs refuge en ont pris pour leur grade sans bénéficier du rallye exceptionnel des actions qui a suivi.

    Fallait-il être diversifié ? Pas si sur, l’or n’ayant fait « que » 19% depuis le plus bas de mars 2020 contre 90% pour le S&P500.

    OR-PERFORMANCE-2020-2021

    Dans cet exemple et même s’il ne faut pas l’extrapoler en généralité, un investisseur qui aurait acheté de l’or pour hedger ses positions sur le S&P500 n’aura non seulement pas eu la protection escomptée mais s’est en plus de cela trouvé en sous performance très notable versus les actions.

    Ca n’est pas une vérité absolue, ce n’est pas toujours comme ça que ça se passe et personne n’a de boule de crystal mais on voit bien ici qu’une stratégie de diversification aurait fortement sous performé une stratégie de concertation sur les actions (vu le contexte, les banques centrales…) avec une volatilité quasi identique.

    Conclusion : faut-il diversifier ses investissements ?

    Mon propos dans cet article n’est pas de dire que diversifier ses investissements c’est mal, qu’il faut-être une tête brulée et faire allin sur un seul titre avec de l’argent qui sert à payer les compotes du petit dernier.

    Simplement je vois tellement de gurus, influenceurs et autre analystes sur YouTube et twitter proférer à longueur de journée des poncifs sur le sujet que j’ai voulu montrer avec cet article quels étaient les mauvais cotés de la diversification, car oui il y en a contrairement à ce qu’on vous rabâche en permanence.

    Chaque décision ou stratégie a ses avantages et inconvénients, le but ici est de mettre la lumière sur les problèmes posés par la diversification, les avantages étant eux bien couverts en long, large et en travers par à peu près tout le monde !

    Faut-il alors diversifier ses investissements ?

    Tout dépend de votre profil et de votre objectif : pas de réponse générale, ça n’existe pas en économie !

    Profil investisseur passionné

    Clairement non, si vous êtes passionné par l’investissement, l’économie et que vous êtes prêt à passer du temps à analyser, étudier et avoir des théories et hypothèses d’investissement, vous devez être capable d’avoir une stratégie claire et concentrée sur certains types d’actifs et certains titres.

    Personnellement, vous l’aurez compris je suis dans cette catégorie et j’ai fait des choix contestables mais qui correspondent à ma vision, à mes croyances et à mes gouts personnels.

    • Pas d’immobilier (hors résidence principale)
    • Actions : Exposition à 3 secteurs uniquement, 3 valeurs max par secteur.
    • Cryptos : Exposition importante (meilleur Sharpe ratio)
    • Horizon de placement : minimum 5ans

    Bien sur, cela implique une grosse volatilité et beaucoup d’implication dans les secteurs visés mais j’aime ça et je considère que c’est le niveau de concentration qui me permet d’exploiter au mieux les conditions de marché actuelles.

    Profil je m’en fous

    Si vous n’aimez pas spécialement l’investissement et que vous n’avez pas vraiment de temps à y accorder, vous ne fournirez probablement pas le travail nécessaire à une bonne compréhension du marché.

    Pour le coup la diversification a du sens et permet faute d’exploiter au mieux la situation de ne pas trop se tromper et d’avoir un profil plus équilibré.

    Profil rentier

    Là aussi, même si vous êtes passionné par l’investissement, si vous êtes indépendant financièrement alors diversifier ses investissements peut être une bonne stratégie car votre objectif n’est plus de vous constituer un capital mais de le préserver.

    Comme je le disais en début de conclusion, diversifier ses investissements est une stratégie défensive : vous ne ferez pas les meilleures performances mais vous ne ferez certainement pas les pires.

    Et si cela suffit à générer des revenus suffisants pour en vivre alors cette stratégie a du sens, même si cela peut être encore plus intéressant de mixer plusieurs stratégies au sein de plusieurs portefeuilles dont certains pourraient être plus offensifs et donc concentrés.

    Conclusion de la conclusion

    On le voit donc bien à travers ces profils, diversifier ses investissements c’est parfois une bonne et parfois une mauvaise idée et c’est là tout mon propos, alors ne tombez pas dans le systématisme si vous êtes (et je sais que vous êtes nombreux dans ce cas) plutôt du premier profil.

  • Gérer ses pertes en bourse : 8 conseils à effet immédiat

    Gérer ses pertes en bourse : 8 conseils à effet immédiat

    Gérer ses pertes fait partie des outils indispensables qu’un investisseur se doit d’avoir s’il veut réussir en bourse ou sur les marchés financiers en général.

    A l’heure ou je rédige ces lignes, le Nasdaq 100 perd plus de 12% depuis son plus haut suite à la remontée des taux et cela m’a convaincu de rédiger un article sur le sujet afin de partager avec vous mon expérience sur le sujet.

    Comme vous le savez si vous me suivez sur le blog ou sur twitter, je suis moi-même concerné par cette problématique comme tous les investisseurs car comme je l’écrivais en début d’année, je suis très exposé aux valeurs dites de croissance (Growth) et donc forcément aux marchés US.

    Je n’ai évidemment pas la prétention de tout savoir ou d’avoir une recette miracle, simplement l’envie de partager ma façon de gérer mes pertes dans des périodes comme celle-ci.

    Comme pour beaucoup de choses dans la vie, il n’y a pas UNE mais PLUSIEURS façons de voir les choses, plusieurs façons de faire qui a chacune ses avantages et inconvénients et un niveau de risque différent.

    Gérer ses pertes en bourse : un challenge difficile

    S’il y a plusieurs façons valides de voir les choses, c’est avant tout car la bonne stratégie pour gérer ses pertes dépend des horizons d’investissement et donc du profil des investisseurs.

    Mais au final, que vous soyez scalpeur sur le DAX ou le Forex ou investisseur très long terme, vous devez si vous avez envie de réussir vos investissements sur les marchés financiers être outillé pour gérer ces périodes inévitables.

    gerer-ses-pertes

    Les marchés financiers, quels qu’ils soient sont ainsi faits : une bonne partie du temps les marchés sont incertains et le combat entre Bear et Bulls fait rage ce qui donne des marchés hésitants, en range.

    Puis une partie prend l’avantage sur l’autre et on se retrouve avec un marché directionnel qui va dans votre sens… ou à son encontre !

    Les investisseurs expérimentés le savent, gérer ses pertes durant ces moments est crucial pour votre performance et conditionne grandement vos résultats au final.

    Pourtant si tout le monde est d’accord là dessus, il faut se rendre à l’évidence : gérer ses pertes en bourse est l’une des choses les plus difficiles à faire en investissement à cause de l’impact psychologique.

    La psychologie, nerf de la guerre

    Armés de nos feuilles Excel, rapports et graphiques surchargés d’indicateurs techniques, l’investisseur aime à se penser comme rationnel et objectif, prenant ses décisions uniquement sur des faits chiffrés.

    Pourtant, dès que les pertes s’accumulent et que les scénarios anticipés s’écroulent les uns après les autres, le cerveau reptilien responsable des émotions prend le dessus sur le cortex préfrontal et vient perturber l’analyse et le bon déroulement du plan.

    Nous sommes ainsi faits biologiquement, la survie de l’espèce en dépend et les émotions comme la peur et le stress sont bien plus forts que le reste afin de prendre le dessus en cas d’urgence vitale.

    Si cela nous a permis de survivre face aux prédateurs, ce mécanisme biologique est totalement inadapté aux marchés financiers et pousse l’investisseur à gérer ses pertes d’une très mauvaise façon.

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    Voici donc mes quelques conseils, techniques, stratégies, appelez ça comme vous voulez pour gérer ses pertes de façon rationnelle et se donner les outils pour survivre à ses périodes de doute.

    Accepter les règles du jeu

    La première règle basique qui me vient à l’esprit quand il s’agit de gérer ses pertes en bourse est de se rappeler les règles du jeu de l’investissement.

    gerer-ses-pertes-hold

    Si vous êtes trader ou investisseur, vous jouez à un jeu qui a des règles et la première d’entre elles est que le marché est ainsi fait de hauts et de bas.

    Que vous le vouliez ou non, que vous soyez d’accord ou pas c’est comme ça, point, ce sont les conditions générales de vente de l’investissement !

    Soit vous acceptez et vous cochez la petite case « j’accepte les conditions générales d’utilisation » soit vous ne validez pas le formulaire et faites autre chose !

    CGV

    Dites-vous également que ces périodes de baisse sont en réalité une chance pour deux raisons :

    • Si les marchés montaient en permanence tout le monde serait investisseur
    • Si les marchés baissent cela vous permet d’obtenir de meilleurs prix

    Sans les creux de marchés, il n’y a pas de vendeurs, pas de bonnes affaires et pas d’opportunité ni d’intérêts au marchés, acceptez-le et faites en une force !

    Savoir ne rien faire

    Parfois gérer ses pertes c’est tout simplement éviter d’en créer des nouvelles en prenant de nouvelles positions souvent à contre tendance et donc avec une probabilité de gain faible (même si le gain potentiel est plus élevé)

    Rien ne vous oblige à suivre tous les mouvements du marché et à passer short après la cassure d’un support, toutes les études lues sur le sujet tendent à montrer que plus un investisseur est actif, moins il performe.

    Et encore pire en période de stress du aux pertes, le pire étant de vouloir « se refaire » tel un joueur de casino, l’investissement n’est pas un jeu, c’est la chose la plus sérieuse du monde.

    Bon peut-être pas aussi sérieuse qu’une opération du cœur mais c’est tout sauf un jeu en tout cas !

    Lever le pied, éteindre ses écrans et se vider l’esprit avec des activités relaxantes ou enrichissantes est une bonne façon de vous déconnecter de la morosité et aussi de prendre du recul.

    En investissement, selon mon expérience personnelle et même si je sais que cela est très difficile à entendre : la meilleure action possible est souvent l’inaction.

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    Il ferait un excellent investisseur le Dalai lama.

    Fallait-il bazarder ses titres US pendant la crise du COVID parce que tout allait s’effondrer ? Non.

    Fallait-il vendre ses bitcoins quand celui-ci est passé de $20000 à $3500 en 2018 ? Certainement pas.

    Bitcoin-bearmarket-bullmarket-2021
    Bitcoin de 2018 à 2021 : 85% de draw down puis 1700% d’upside

    Bien sur, je ne dis pas qu’il faut s’accrocher à vos titres baissiers loin de là mais reconnaissez que celui qui vendait ses BTC début 2019 aura fait une bien bien bien mauvaise affaire.

    Alors bien sur, certains vous diront qu’il faut vendre le top et acheter le Bottom, vous profiterez pour leur demander les prochains chiffres du loto puisqu’ils savent lire l’avenir et prédire les points hauts et bas !

    Timer le marché, c’est comme l’a démontré l’étude du Pr Kenneth French une illusion qui peut donner de bons résultats par hasard mais finira par limiter vos performances voir par vous ruiner.

    Ne pas se laisser influencer

    Enfin un dernier mot sur l’aspect psychologique, l’influence que l’on peut subir des autres, qu’ils pense comme ou contre vous.

    Il y a des chances si vous êtes investisseur que vous fassiez cela car vous aimer être maitre à bord et ne pas dépendre des décisions des autres, au contraire vous aimez être seul responsable de vos actes.

    L’investissement permet de le faire, mais gérer ses pertes avec twitter ouvert en permanence c’est là aussi la quasi certitude d’échouer.

    Personne ne sait ce qui va se passer, ni Warren Buffet ni moi, ni n’importe quel analyste / influenceur ni un politique (bon peut être que Jérôme Powell sait lui, mais c’est le seul!)

    jerome-powell-christine-lagarde
    Si vous avez l’un de ces 2 sur vos contacts n’hésitez pas à demander par contre

    Raisonnez par vous même et assumez, cela est tellement plus satisfaisant que de suivre ce que dit machin ou machin, vous devez déjà mettre en sourdine votre cerveau reptilien, alors écouter celui des autres…

    Gérer ses pertes via l’analyse

    Ne pas prendre d’action est souvent la bonne action à faire mais gérer ses pertes en bourse ne consiste pas seulement à rester assis sans rien faire bien sur.

    Il faut engager un travail d’analyse qui vous permettra de savoir si vous êtes toujours dans un contexte favorable, que vos hypothèses d’investissement sont toujours valable ou qu’au contraire votre plan est erroné et qu’il faut savoir se couper un doigt plutôt que la main.

    Prendre du recul

    Première chose à faire pour gérer ses pertes sur les marchés financiers c’est de prendre du recul, dézoomer et avoir une vue d’ensemble de ce qui se passe.

    Nous sommes par exemple en pleine correction du Nasdaq début mars 2021 : 12% de pertes ce n’est pas rien dans l’absolu mais faut-il pour autant vendre ses titres Apple, Tesla et Amazon pour se jeter sur de la value comme ADP, Airbus ou Société Générale ?

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    Ok, le Nasdaq a perdu 12% mais cela reste une correction tout à fait normale pour un indice qui a gagné 109% depuis mars 2020 et qui est bien loin du premier niveau de retracement de fibonacci de 38%.

    On n’a donc (ça n’engage que moi) ni une rotation sectorielle de longue durée ni un signal vendeur, simplement une reprise de souffle pour des titres montés très haut, très vite.

    Bien sur, plus un titre est volatile qu’il présente un upside élevé plus la correction sera forte également.

    L’analyse technique

    L’analyse technique peut aider l’investisseur à gérer ses pertes en identifiant des niveaux clés qui signaleraient une rupture forte de la tendance de fond.

    Pour reprendre l’exemple du Nasdaq, tant que celui-ci ne dément pas la théorie de John Dow (plus hauts et bas de + en + hauts) en l’occurrence casser les 10600 / 10300 points, il reste en tendance haussière.

    Bien sur, c’est très bas par rapport aux niveaux actuels et beaucoup d’investisseurs pressés, orgueilleux ou tout simplement plus court-termistes sortiront avant… au risque de se tromper.

    C’est facile de sortir d’un titre mais jamais simple de reprendre le train en marche, il faut attendre des confirmations, des cassures de niveau et donc perdre une bonne partie du rebond.

    L’illusion qu’on trouvera le point bas ou « juste au dessus » en rentrant à nouveau dès les premiers soubresauts est une stratégie perdante, cela a été prouvé à de nombreuses reprises par toute étude académique sérieuse.

    Toujours est-il que si le titre rentre en tendance baissière, surtout après une longue et grande extension haussière, il sera alors rationnel de couper ses pertes car les probabilités seront de votre coté.

    Bien sur, on peut se tromper mais gérer ses pertes en bourse ce n’est pas essayer de prédire l’avenir, c’est simplement prendre la meilleure décision à un instant T.

    Etudier l’historique

    Enfin, dernier outil utile pour gérer ses pertes sur son portefeuille c’est l’étude de l’historique.

    Cela vous permet de savoir concrètement si la baisse que vous subissez est normale par rapport aux baisses précédentes.

    Exemple, on définit de façon traditionnel de bearmarket toute correction qui atteint ou dépasse les -20% sur les marchés financiers.

    Pourtant, si 20% sur un titre peu volatile c’est beaucoup, ça reste la correction type qu’a connu le Nasdaq 100 durant son bull market actuel débuté en mars 2009.

    Si à chaque fois sous pretexte de gérer ses pertes l’investisseur sort du Nasdaq à 20%, frontière entre bull et bearmarket, il sort littéralement au point bas.

    Lui qui pense donc sortir en haut et rentrer en bas fait en réalité l’inverse, car si vous sortez avec pertes d’un titre et que celui-ci rebondit dans la foulée, le déni et la frustration finiront de vous persuader de ne plus y toucher et donc de ne pas profiter de la hausse.

    Et quand vous vous rendrez enfin compte de l’évidence (Breakout des plus hauts par exemple) et que vous reprenez position après avoir raté la hausse, le temps de la correction arrive…

    Vous en voulez encore ?

    Pire que le Nasdaq, le Bitcoin perd en moyenne entre 30% et 38% en plein dans sa tendance haussière, un double bearmarket en somme !

    bticoin-baisses-historique

    Vouloir gérer son risque en sortant et rentrant à chaque fois est impossible, et l’investisseur qui fait cela aura un rendement probablement très inférieur à celui qui a tout simplement laissé faire en surveillant de près mais sans action tant que cela ne le méritait pas.

    Même pendant un bearmarket aussi violent que celui que peut connaitre Bitcoin (on parle de 85 à 90% de drawdown) je suis persuadé qu’il vaut mieux tenir et profiter à plein des hausses que de se croire plus malin que les autres et finir par être à l’envers.

    En ce sens, mon expérience personnelle m’a prouvé que Peter Lynch a complétement raison sur le sujet :

    peter-lynch-bearkmarket
    Vous lisez l’anglais n’est-ce pas ?

    Bref, gérer ses pertes sans étudier l’historique de l’actif qu’on possède en se basant uniquement sur un chiffre est la quasi garantie de se tromper, 10% sur le CAC c’est beaucoup, 20% sur le Nasdaq c’est normal, 60% sur le Bitcoin c’est presque rien !

    Gérer son risque pour gérer ses pertes

    Bien sur, il n’y a pas que l’analyse ou l’aspect psychologique qui permettent de gérer ses pertes en bourse, sur les cryptos ou tout marché financier, il y a également des instruments techniques.

    Je ne mets pas l’accent dessus car je pense que si vous lisez l’article c’est que vous avez déjà des pertes sur des actifs que vous possédez déjà, or ces outils techniques sont surtout utiles avant et non pas après.

    S’il est impossible (hors marché des options) de connaitre avec certitude sa perte maximale avant d’investir sur un actif, on peut tout de même grandement encadrer la chose via les outils décrits ci-dessous.

    Adapter ses tailles de position

    Comme on l’a vu précédemment, Bitcoin peut perdre 85% de sa valeur durant un bearmarket (marché baissier) avant de rebondir et d’aller beaucoup plus haut que son point de départ.

    Cela veut dire que si vous investissez 100000€ sur du Bitcoin, vous risquez si votre timing n’a pas été bon (et il ne le sera pas) perdre jusqu’à 85000€ de moins value latentes.

    Etes-vous à l’aise avec cela ? Est-ce que cela remet en cause l’éducation de vos enfants ou est-ce absorbable sans difficultés pour vous ?

    Chaque investisseur est dans une situation qui lui est propre et c’est à chaque investisseur de prendre une taille de position en rapport avec ce qu’il est prêt à encaisser.

    Bien sur on peut limiter les pertes avec d’autres instruments (voir plus bas) mais ce n’est ni évident ni performant.

    Gérer ses pertes commence donc par gérer sa taille de position et son exposition à un actif plus ou moins volatile, plus celui-ci a du potentiel de gain plus il risque de vous causer de gros drawdowns, soyez-en conscients.

    Utiliser un STOP LOSS

    Le Stop loss est un outil très intéressant permettant de couper ses pertes au franchissement d’un seuil.

    Le soucis avec le stop loss, c’est qu’il est malheureusement bien souvent mal utilisé et que beaucoup de gros calibres savent soit par information (Robinhood vend ses carnets d’ordres aux institutionnels…) soit par déduction sur les graphiques.

    Le Stoploss est donc un outil à utiliser avec parcimonie et pas forcément sur les actifs très volatiles comme les cryptos car on se retrouve vite sorti sur un mèche aberrante avant d’aller plus haut.

    XRP-stop-loss
    Plusieurs mois de range, le support tient mais combien sont sortis sur la mèche basse?

    Cependant, bien utilisé il peut permettre de gérer ses pertes de façon efficace et pertinente.

    Pensez simplement à prendre des marges et à les positionner sur des niveaux ou votre hypothèse est clairement invalidée, par juste sous un support par exemple.

    Pour en savoir plus lisez faut-il placer un stop loss ? et comment calculer un stop loss afin de vous aider à mieux appréhender le sujet !

    Conclusion

    Gérer ses pertes en bourse et sur les marchés financiers en général est difficile, très difficile même.

    En tant qu’investisseur vous souhaitez améliorer vos performances et augmenter votre capital et vous vous retrouvez avec des moins-values parfois importantes alors que vous avez passé du temps et de l’énergie à essayer de bien faire.

    Cela met l’investisseur dans une situation psychologique très compliquée, difficile et cela pousse beaucoup à faire des erreurs qu’il serait facile d’éviter la tête froide.

    J’espère que les techniques et raisonnements que j’ai développé dans cet article vous auront aidé car gérer ses pertes n’est facile pour personne.

    Si je dois résumer mes conseils en quelques points :

    • Accepter qu’il n’y a pas que des hausses, la baisse fait partie du jeu
    • Ne pas se laisser influencer par ses peurs ou celles des autres (réseaux sociaux)
    • Etudiez l’historique récent et ancien de votre actif, est-ce que la baisse est dans la norme ?
    • Adapter ses tailles de position et mettre des stops pour éviter de gérer ses pertes après coup !
    • Positivez, et profitez des prix bas pour vous renforcer si vous croyez dans l’actif que vous détenez !

    Et vous comment faites-vous personnellement ?

    Quels conseils donneriez-vous à un débutant pour gérer ses pertes en bourse ?

    N’hésitez pas à apporter vos commentaires en bas de l’article et à me poser vos questions, je me ferai un plaisir d’échanger avec vous !

  • Investir 10000€ en 2021 par TradingPassion

    Investir 10000€ en 2021 par TradingPassion

    L’intro du capitaine

    Toujours dans la série comment investir en 2021, j’ai le plaisir d’accueillir aujourd’hui l’auteur de la chaine YouTube TradingPassion que je vous recommande particulièrement et qui vous explique comment investir 10000€ en 2021 dans cet article invité !

    Si vous n’êtes pas trop YouTube, vous pouvez également le retrouver sur Twitter : @tradingpassion sur lequel il partage également ses trouvailles et plans de trading.

    J’aime beaucoup les analyses toujours argumentées et rationnelles et j’ai hâte de découvrir sa stratégie pour investir 10000€ en 2021 et quels sont ses actifs préférés.

    Exemple d’analyse disponible sur Youtube

    L’idée est qu’après ma propre vision sur le sujet ainsi que celle d’Alexandre qui axe sa stratégie sur le dividende en 2021, vous puissiez avoir des sons de cloche différents et complémentaires.

    J’accorde beaucoup d’importance à l’objectivité des analyses et j’estime que ma seule contribution et mon seul point de vue serait forcément biaisé par mes expériences et mes vues de marché.

    Je vous laisse donc sans tarder découvrir comment investir 10000€ en 2021 selon l’auteur de Trading Passion qui a accepté de se prêter à l’exercice en ce début d’année !

    Introduction et perspectives pour investir 10000€ en 2021

    Avant de rentrer dans le vif du sujet et de vous donner ma vision sur la façon d’investir 10000€ en 2021, je tiens d’abord à me présenter.

    Je suis avant tout un passionné des marchés financiers sur lesquels je suis investi depuis plus de 10 ans.

    C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’être très original sur le choix de mon pseudo Trading Passion ! (rires).

    Je suis très actif sur Twitter et j’ai récemment lancé ma chaine Youtube ou je développe un concept qui s’appelle les instants trading ou je fais des analyses fondamentales et techniques de valeurs.

    Je me définis plus certainement comme un investisseur qu’un trader puisque je préfère prendre une position à moyen terme et long terme et que je fais très peu d’intra day.

    Je suis passé par toutes les émotions en bourse : joie, euphorie, panique, peine, désespoir, colère, satisfaction….

    Il n’y a pas de martingale gagnante à part le travail et je mets l’accent particulièrement sur l’analyse fondamentale couplée à l’analyse technique.

    Retour sur l’année 2020 et ses enseignements

    Avant d’aller dans le détail de ma stratégie pour investir 10000€ en 2021, je voulais faire petit retour sur l’année écoulée.

    L’année 2020 a été une année qui restera gravée à jamais dans la mémoire de chacun.

    Mes premières pensées vont avant tout aux personnes qui ont été durement touchées par la crise et les vies brisées.

    D’un point de vue du marché, l’année 2020 a été en tout point exceptionnelle.

    C’est avant tout, la lourde chute des indices dont le point bas a été atteint le 13 Mars dernier qui a marqué les esprits.

    En effet, les différents confinements et mises en quarantaine ont impactée fortement les économies. Mais ce qui a été le plus étonnant c’est la remontée des indices.

    Si je prends notre CAC40 national, nous avons atteint le point bas en Mars à 3632 points. Nous avons regagné depuis 56% au plus haut le 8 Janvier dernier !

    CAC40-2020

    La remontée est fulgurante signe que nos économies restent fortes et qu’elles ont su adapter leurs modes de production à la crise notamment grâce à la digitalisation.

    Certains catalyseurs forts ont également accompagné cette remontée. Je pense particulièrement à l’annonce du vaccin en Novembre dernier et surtout au démarrage de son administration dans les différents pays du monde.

    Les banques centrales ont également injecté des liquidités en non-stop car nos économies devaient tenir.

    Si je regarde du côté du marché Français, nous avons su rebondir après mars et plus particulièrement à partir du mois de Mai.

    La victoire de Joe Biden et l’annonce du vaccin nous ont permis de retrouver notre niveau d’Octobre 2019 après le choc phénoménal qu’a représenté la crise covid.

    D’un point de vue des valeurs, le luxe a été très résistant à la crise mais également des valeurs tech comme Dassault, Worldline ou bien encore dans l’industrie avec Schneider Electric.

    Les valeurs dites cycliques ont amorcé un rattrapage en fin d’année. Les grands gagnants sont les entreprises du secteur de la santé.

    Je pense particulièrement à Pharmagest dont le parcours est exceptionnel, EurofinsScientifc, Bastide le Confort médical ou bien encore les biotech type Novacyt, Biosynex ou bien encore AB Science.

    La technologie comme expliquée juste avant avec STMicro, Worldline ou CapGémini.

    Certains poids lourds du CAC ont très bien résisté à la crise notamment en raison de leur business model solide et bien établi. Je peux citer ici Air Liquide, L’Oréal ou bien encore Kering.

    A contrario, le secteur du tourisme, les financières, l’aéronautique, les services aux entreprises ou bien encore les foncières ont particulièrement été touchés car leur business model a été directement impacté par la crise covid.

    Je pense néanmoins que le secteur financier peut repartir cette année en témoigne la reprise de certaines bancaires.

    Mais c’est surtout aux Etats Unis que la recovery a été fulgurante.

    Une année incroyable aux US

    Nous avons terminé l’année sur des records ce qui peut paraitre incroyable avec la violence du choc engendré par la crise.

    Nous sommes entrés dans un monde digital, les GAFAM et la tech en général ont ainsi brillées en bourse pour atteindre des sommets et je pense que cette tendance n’est pas près de s’arrêter en témoigne les résultats de Netflix qui viennent d’être annoncés.

    Je garde en tête certains événements majeurs qui ont marqué 2020 comme la fusion ingenico-worldline, la découverte du confinement pour nos économies modernes, le scandale Wirecard…

    Mais aussi le rapprochement Véolia-Suez, le baril de pétrole à un court négatif, la capitalisation record d’Apple et le parcours hors norme de Tesla, l’explosion du Bitcoin, la sortie d’Accor du CAC40 qui marque la fin d’un monde et le début d’un nouveau….

    Les leçons à tirer avant d’investir en 2021

    Tout cela me laisse à penser que l’année 2021 ne sera pas identique à 2020. Je ne pense pas à un écroulement des indices.

    Pourquoi? Car nous avons maintenant le retour d’expérience de cette crise covid et nous nous sommes adaptés.

    Les banques centrales sont également à la manœuvre à coup d’injection illimitées de liquidités.

    Nos économies ne peuvent pas vaciller car les enjeux sont trop importants. Les indices pourront consolider mais hors nouvelle crise majeure, je ne pense pas à un effondrement même si les perspectives ne sont pas encore des plus positives.

    D’un point de vue des secteurs, en 2020 c’est la santé, les greentech et la tech qui sont sorties gagnantes. Les perdants ont été les financières, le tourisme, les foncières et l’aéronautique.

    Pour 2021, je vois une continuité de la dynamique. On le voit sur les indices. A l’heure actuelle, le CAC reste haussier.

    investir-21000€-en-2021

    Je pense que nous pouvons aller chercher à court terme les 5800 points.

    Je lis des revues économiques indiquant que nous pourrions aller chercher les 6000-6100.

    Je ne vois pas les catalyseurs qui pourraient nous y amener à court terme mais le marché peut nous surprendre. D’un point de vue secteur, je pense que les cycliques vont continuer à remonter.

    Le secteur financier reste à la traine. Je pense qu’il peut aller chercher son retard. Je pense aussi que la thématique de l’environnement est quelque chose à jouer.

    Je pense à une valeur qui a ma préférence comme Séché Environnement. La tech va continuer à performer car elle permet la digitalisation de nos économies dont la crise a été un fulgurant accélérateur.

    Je continuerai aussi à regarder les small et mid caps qui peuvent surperformer.

    Je n’oublie pas l’or qui a fait un très beau parcours en 2020 et qui va continuer en 2021.

    Pour terminer, les cryptomonnaies sont un actif à ne pas laisser de côté vue la belle performance du Bitcoin ces dernières semaines.

    J’attendrai néanmoins une petite conso car la hausse a été stratosphérique. 

    Comment investir 10000€ en 2021

    Pour commencer, je voudrai souligner qu’aujourd’hui, seule la bourse peut générer un rendement digne de ce nom.

    Les livrets d’épargne ne rapportent plus rien. C’est un excellent moyen de se diversifier et d’aller chercher le gain que les placements traditionnels ne rapportent plus.

    Je vais partir du principe d’une proposition d’allocation pour un jeune qui a la trentaine et qui cherche de la performance tout en gardant une pointe de modération et qui veut investir 10000€ en 2021

    Bien sur, tout le monde ne peut investir une telle somme, mais dites-vous qu’il est toujours possible d’emprunter 10000 euros et de les investir comme décrit ci-dessous.

    Je pars également du principe que la personne est propriétaire de sa résidence principale.

    Si ce n’est pas le cas, je conseillerai à la personne de s’orienter en priorité vers l’achat d’un bien. Si ces conditions sont remplies, voilà comment je ferai pour investir 10000€ en 2021 :

    50% en bourse sur les thématiques évoquées

    Je prendrai du CAC, des valeurs moyennes tout en privilégiant une répartition sur différentes zones géographiques : EU, USA et Asie

    20% en ETF

    MSCI World pour du long terme car il permet d’avoir une exposition à un panier d’action très important.

    Je privilégierai aussi des ETF sur des thématiques spécifiques comme la tech ou bien encore l’IA ou les ressources naturelles.

    5% en crypto

    Je parle des cryptos ou il y a du volumes et pas les projets obscurs que l’on peut trouver.

    Je mettrai au choix sur le Bitcoin, Éther, Litecoin ou Ripple en attendant une conso.

    L’astuce du capitaine

    Avant d’investir 10000€ en 2021 sur des cryptomonnaies dont vous n’êtes pas certain de la vialibilité du projet, vérifiez d’abord que celle-ci est listée sur les grands exchanges de crypto que sont Binance ou Coinbase.

    Non seulement c’est un gage de sérieux (mais aucunement une garantie) mais cela procure en plus une liquidité très supérieure et donc à la fois plus de flux et moins de volatilité !

    5% sur l’or et 5% sur l’argent

    Car il faut en avoir en portefeuille même quand on cherche à investir seulement 10000€ en 2021 ! L’or et l’argent sont un hedge en cas d’incertitude sur les marchés et restent en tendance haussière.

    On peut y investir via ETF ou physiquement

    5% en investissements exotiques

    Si possible pour de l’investissement d’objet de collection comme une montre.

    Je mettrai de côté pour faire l’acquisition d’une belle pièce.

    Je garderai une épargne de sécurité sur livret de 10% afin de faire face aux coups durs et autres imprévus.

    Conclusion : Pas simple d’investir 10000€ en 2021

    Pour terminer, je voudrai dire que si vous débutez et que si vous lisez cette interview et visitez régulièrement le site du capitaine alors vous êtes sur la bonne voie !

    L’investissement en bourse est un chemin long, semé d’embuches mais terriblement passionnant. Vous apprendrez tous les jours.

    Je tiens à insister sur l’importance de se former, lisez des revues éco et boursières, visitez régulièrement des sites Internet.

    Je conseille fortement zone bourse qui est la référence en France. Bossez vos graphiques et vos analyses fondamentales.

    Ne suivez pas ce que vous pouvez lire sur les réseaux sociaux mais faites-vous votre propre idée et créez votre propre système de trading.

    C’est très important. On n’investit pas à l’aveuglette de l’argent durement gagné.

    Investissez dans une bonne plateforme de trading. Nous sommes ici dans une logique de partage et c’est ensemble que nous avançons.

    Ce fut pour moi un plaisir de répondre à cette interview et je remercie chaleureusement le capitaine pour son invitation !

    Il ne me reste qu’à vous souhaiter bon vent à la fois pour investir 10000€ en 2021 comme c’est le sujet de cet article mais aussi dans ce chemin initiatique qui vous mènera bien plus loin que vous imaginez !

  • Investissements en 2021 : Le TOP 3 du Capitaine invest

    Investissements en 2021 : Le TOP 3 du Capitaine invest

    C’est le début de l’année, le moment de prendre du recul et de se forcer à penser plus long terme en ce qui concerne nos investissements, nos patrimoines et nos envies pour l’année qui vient.

    Avant d’attaquer mon top 3 des investissements en 2021, je voudrais d’abord dire un mot sur l’année qui vient de s’écouler.

    Retour sur les « prévisions » faites début 2020

    Je m’étais déjà prêté à l’exercice en début d’année dernière ou j’avais sélectionné 3 actifs en béton pour 2020, et même si j’étais bien loin d’anticiper ce qui s’est passé je ne m’en suis au final pas si mal sorti.

    Pour rappel à ceux qui ne voudraient pas relire l’article en question, les 3 actifs que je jugeais intéressants pour 2020 ont extrêmement bien performé :

    • Le bitcoin : + 278%
    • Un tracker Nasdaq : + 43%
    • Le palladium : + 26%

    Certes le palladium en raison de son caractère de métal industriel a fortement souffert de la crise du Covid, comme tous les actifs au final mais il s’en tire pas si mal au final.

    J’espère que vous avez pu suivre ces stratégies, malgré le choc de 2020 et que vous avez tenu le cap pendant les difficiles semaines du mois de mars car au final cela valait le coup de tenir.

    Et oui car au final ces 3 actifs se classent 1er, 2ème et en 4ème position dans le palmarès des performances de l’année 2020 !

    performance-actifs-2020

    Résumé des performances des actifs principaux en 2020 – Crédits : sicavonline

    Loin de moi l’idée de me la raconter, simplement faire le point de façon objective car je pense qu’aucun investisseur, trader, analyste ou économiste n’a imaginé l’année 2020 et n’aurait pu anticiper son scénario unique.

    Mon TOP 3 des investissements en 2021

    Mais ça c’est le passé, ce que vous voulez savoir c’est ce qui va se passer en 2021 et je vous comprends !

    Je vais donc un peu comme l’a fait Alexandre dans le dernier article, sortir ma boule de crystal et tenter de vous donner non seulement mon top 3 des investissements pour 2021, mais également une allocation.

    La critique qu’on aurait pu faire (et qu’on m’a fait) à mon article de 2020 est que je ne donne pas d’allocation précise.

    Le portefeuille de celui qui aura mis 95% sur le Bitcoin et 5% sur le reste serait très différent de celui qui aurait fait l’inverse vu la performance de la crypto star.

    L’idée est donc d’allouer selon les investissements un capital de 21000€ en 2021 à adapter bien sur selon votre taille de portefeuille.

    Je précise enfin que les idées que je développe dans cet article ne constituent pas un conseil en investissement, chacun est responsable de ses actes et je ne fais que partager mes réflexions pour mes investissements en 2021 !

    Le bitcoin : encore et toujours

    Encore le BTC ? Mais tu l’as déjà choisi l’année dernière !

    Oui, et ceux qui me connaissent avant la création de Capitaine Invest savent que je le choisissais également en 2019, en 2018, en 2017… difficile de faire autrement.

    Le Bitcoin est l’actif financier offrant le meilleur rendement annualisé de ces 10 dernières années, avec + de 250% par an.

    Comment faire autrement que de l’inclure dans mon top 3 des investissements en 2021 ?

    Ce serait irrationnel et illogique d’ignorer à la fois ses performances passées et son potentiel futur car même s’il est très volatile, il finit toujours dans le bon sens au final.

    Pourquoi inclure le bitcoin dans ses investissements en 2021 ?

    Au delà de l’historique pur, j’aimerai également développer les raisons tangibles qui me poussent à l’inclure encore dans mon TOP 3 des investissements en 2021.

    L’arrivée en masse des entreprises, home offices, hedgefunds…

    2020 aura été une année historique pour le bitcoin qui est passé de 10000€ (voir 4000€ en mars) à plus de 30000€ puis 41000€ début 2021.

    Cette flambée a été lancée par l’annonce de Paypal d’intégrer le bitcoin ainsi que l’Ethereum, Bitcoin Cash et LiteCoin son service ce qui voulait concrètement dire 2 choses :

    • La finance traditionnelle (même si c’est de la fintech) y va
    • Des centaines de millions d’utilisateurs de paypal vont pouvoir en acheter

    Si le deuxième point est facile à comprendre, le plus important pour moi reste le 1er car il signe l’officialisation du bitcoin comme une monnaie fiable et ayant la confiance des institutionnels.

    Cela veut notamment dire que les géants de la finance mondiale ne craignent plus que la cryptomonnaie soit bannie, régulée drastiquement ou carrément interdite, sinon ils n’y investiraient pas.

    Au delà de paypal, les analyses OnChain comme WillyWoo tracent la provenance des fonds et a désormais la certitude que ce sont les grandes fortunes qui se diversifient et créé une forte demande.

    Dépréciation des monnaies : Euro, dollar…

    Si l’impression monétaire battait son plein déjà depuis la crise de 2008 avec un système financier maintenu à flot par des liquidités toujours plus nombreuses, le phénomène a fortement empiré en 2020.

    En réalité, mon top 3 des investissements en 2021 est basé sur une stratégie simple : comment lutter contre la dépréciation des monnaies ?

    investissements-en-2021-creation-monetaire

    La quantité d’argent en circulation explose en 2020

    Plus on créé d’argent, moins celui-ci a de valeur, or les banques centrales (absolument toutes) crééent de la monnaie comme jamais ce qui a comme conséquence de faire flamber le prix de beaucoup d’actifs.

    Bitcoin a l’inverse est un actif déflationniste : il n’y aura jamais plus de 21 millions de bitcoins, et une bonne partie d’entre eux est d’ailleurs perdue (environ 4 à 6 millions selon les estimations)

    Et la quantité de bitcoins créées est divisée par 2 tous les 4ans, c’est ce qu’on appelle le halving (du verbe to halve, couper en 2) :

    investissements-en-2021-bitcoin-halving

    Vous avez d’un coté un actif de plus en plus rare (bitcoin), et en face un actif de moins en moins rare (les monnaies traditionnelles dites FIAT)

    Laissez la première règle de l’économie à savoir l’offre et la demande, travailler pour vous et faire grossir votre capital.

    L’analyse technique et fondamentale : il n’est pas trop

    Pour finir sur le bitcoin et vous parler d’autres investissements en 2021, je rajouterai qu’il n’est pas trop tard pour acheter du bitcoin en 2021.

    Ceux qui pensent qu’un bitcoin est trop cher à $40000 sont les mêmes qui pensaient qu’il l’était à $100, $1000 et $10000 et s’en mordent les doigts aujourd’hui.

    Les actions sont toujours rappelés à l’ordre par les bénéfices, les PER, l’image de la marque et sa stratégie, son management… et il est donc légitime de dire que parfois les actions sont trop chères.

    Mais tout ça n’a pas de sens avec le bitcoin, ce qui fait son prix c’est son adoption (grandissante, voir exponentielle) et la confiance des investisseurs, sky is the limit.

    Par ailleurs, l’analyse technique de très long terme montre un potentiel énorme à venir sur l’année 2021, et bien que des corrections très volatiles auront surement lieu il faudra tenir bon.

    investissements-en-2021-bitcoin-potentiel

    Trop tard pour investir ? Tout est relatif, le potentiel est là

    N’oubliez pas, en raison de sa volatilité et du fait que ce soit un micro marché au final, le bitcoin ne se trade pas, il se détient à long terme.

    L’immobilier : liquidités, taux bas

    Allez, on passe du coq à l’âne pour mes investissements en 2021 puisqu’on passe de l’actif moderne et immatériel par excellence à tout simplement son antithèse puisque c’est le plus vieil actif, le moins liquide et le plus matériel possible !

    Si le bitcoin n’est basé sur rien aiment à dire ses détracteurs, l’immobilier c’est tout l’inverse puisque c’est carrément un actif physique et qui (en plus) remplit une fonction indispensable, à savoir se loger.

    La logique pour inclure l’immobilier dans mon TOP 3 des investissements en 2021 ?

    L’immobilier contrairement aux marchés boursiers n’a pas encore bénéficié de la machine à imprimer les billets : le marché immobilier est par nature plus lent, plus long terme et ne réagit pas au quart de tour comme les marchés financiers.

    Mon hypothèse est que les prix de l’immobilier vont donc suivre la même courbe que celle des marchés financiers immatériels.

    Un peu comme si l’on était au creux du mois de mars et que le rattrapage du à 99% aux annonces de liquidités supplémentaires n’avait pas encore eu lieu.

    Cette manne de liquidités va devoir être investie quelque part, et l’immobilier est le 1er marché financier au monde.

    Je ne vais donc pas vous dire s’il faut acheter un appartement à Paris ou une maison en province, l’immobilier est surtout fait d’opportunités.

    Sachez simplement que le phénomène vu en bourse va forcément arriver également en immobilier avec quelques mois de retard, sachez saisir l’occasion !

    Ajoutez à cela les taux historiquement bas et donc intéressants à la fois pour les particuliers et les institutionnels.

    Enfin, s’ils sont haussiers les indices restent fragiles et en total décalage avec la réalité économique, avoir de l’immobilier dans ses investissement en 2021 est donc un gage de diversification important.

    Pour terminer, et finir de vous convaincre : jetez un œil aux valeurs immobilières (Kaufman, Nexity, Icade, Realites…) et voyez le rattrapage opéré puisque la plupart sont à leur plus haut depuis des mois / années.

    Ce rattrapage préfigure selon moi l’anticipation des investisseurs institutionnels que les bénéfices seront là dans les mois à venir, et ils intègrent donc ces valeurs immobilières cotées dans leurs investissements en 2021.

    Un tracker Nasdaq : l’invincible n’est pas trop haut

    Je sais que je me répète par rapport à l’année dernière mais nous vivons une période de transformation numérique, et quoi de mieux qu’un tracker Nasdaq pour la jouer.

    Beaucoup pensent qu’après la flambée du Nasdaq en 2020, le temps est venu pour la VALUE, les valeurs décotées et démodées qui pourraient retrouver de l’élan.

    Bien sur, ce scénario est tout à fait possible et il convient de s’y préparer également comme on l’a vu fin 2020 mais je n’en fais pas ma priorité comme scénario pour mes investissements en 2021.

    Cela fait 5ans au moins que tous les analystes nous expliquent que le Nasdaq est trop monté, que c’est le tour de la value et de l’Europe et cela fait 5 ans qu’ils se trompent et trompent ceux qui les écoutent.

    Personne n’a la science infuse ni de boule de Crystal, ce n’est ici qu’une opinion personnelle qui peut se révéler erronée mais je pense qu’il est préférable de s’orienter sur le Nasdaq.

    Valeurs technos = valeurs refuge

    En ces temps de confinement, les entreprises qui peuvent continuer à travailler avec une crise sanitaire qui dure ont un avantage concurrentiel terrible face à leurs concurrents.

    Les valeurs du Nasdaq (essentiellement les GAFAM on va pas se mentir) non seulement ne subissent pas la situation mais en profitent.

    Et comme elles génèrent des bénéfices record, quand ça monte elles montent plus vite et quand ça baisse… elles baissent moins vite ce qui en ferait presque des valeurs défensives !

    En fait non, ce n’est pas presque, ce sont clairement des valeurs défensives en 2020 et vont continuer à l’être en 2021 !

    investir-en-2021-nasdaq

    Exemple représentatif d’une journée difficile, qui résiste le mieux ?

    Tendance de fond, pas de dettes, liquidités abondantes

    La crise du covid a accéléré un phénomène déjà bien lancé, celui de la digitalisation et du transfert des capitaux vers les entreprises du nouveau monde.

    Voyez-vous les choses s’arrêter pour vos investissements en 2021 ?

    Voyez-vous les banques pressurisées par les faillites d’un coté et les taux bas de l’autre surperformer Amazon ou Tesla ?

    Pas moi, c’est la raison pour laquelle je garde toute ma confiance pour la tech US pour mes investissements en 2021.

    21000€ d’investissements en 2021 : exemple d’allocation

    Enfin, et parce que je vous ai promis non seulement mon top 3 des investissements en 2021 mais également une allocation et donc une gestion de risque, je vous propose la répartition suivante.

    Bien sur, acheter de l’immobilier avec 21000€ à partager n’est pas envisageable (il ne s’agit pas d’acheter des SCPI) c’est donc entre le BTC et le Nasdaq que je vais arbitrer.

    Je ferais donc une répartition aussi simple qu’efficace : 75% de Nasdaq et 25% de BTC.

    Bien sur, on peut mettre plus de BTC mais ne pas oublier qu’il s’agit d’un des actifs les plus volatiles qui soient et qu’il faut pouvoir dormir tous les soirs !

    Bien sur, il s’agirait de nouveau capital à investir, il ne s’agit pas d’un portefeuille en soi qui doit être bien plus diversifié que cela, en l’état il serait extrêmement volatile.

    Quels sont vos investissements en 2021 ?

    Vous l’aurez donc compris, mes choix d’investissements pour l’année qui arrive sont d’abord dictés par l’impression monétaire.

    Il faudra selon moi être peu liquide et choisir des actifs au contraire déflationnistes, pas endettés et donc recherchés.

    C’est bien sur difficile car les marchés risquent d’être très volatiles et causer bien des nuits blanches mais c’est probablement le prix à payer pour continuer à investir et faire grandir son patrimoine.

    Et vous, quels sont vos investissements en 2021 ? Etes-vous d’accord avec mes choix ? Dites-moi vos avis en commentaire de cet article ou sur Twitter : @Capitaineinvest

  • 9 Actions US à dividende – investir 21000 € en 2021

    9 Actions US à dividende – investir 21000 € en 2021

    Le Mot du capitaine

    Cet article est rédigé par l’ami Alexandre, responsable du site blogbourse.net et que vous pouvez également suivre sur twitter.

    Alexandre a accepté de participer à une série d’articles invités destinés à l’investissement en bourse sur le thème : 21000€ à investir en 2021.

    Dans cette série d’article qui commence à peine, j’ai demandé à des investisseurs, traders particuliers ou tout simplement des passionnés de partager avec vous une stratégie d’investissement pour l’année 2021.

    Il nous livre dans cet article sa stratégie basée sur le dividende et quels titres ont retenu son attention pour coller à cette même stratégie.

    Je vous laisse découvrir sa stratégie pour 2021 principalement axée sur le dividende !

    9 Actions à dividende pour 2021

    L’année 2020 est finie et je crois que vous comme moi, on a hâte de passer à 2021.

    Entre la pandémie de Covid-19, la crise économique, le krach boursier d’une extrême violence suivi par une hausse stratosphérique des indices, cette année aura mis nos nerfs à rude épreuve.

    En ce mois de janvier, il est donc encore temps de faire table rase du passé et de préparer son portefeuille pour l’année à venir.

    Dans cet article, je vais vous dévoiler une idée de portefeuille destinée aux investisseurs de long terme qui souhaitent générer une rente via le dividende, tout en voyant leurs actions se valoriser dans le temps.

    Ma stratégie pour 2021

    Chaque année, lorsqu’il est l’heure de faire des prévisions pour l’année suivante, j’entends deux scénarios :

    • Le retour de la value (entreprises décotées)
    • Le retour de l’Europe

    Et tous les ans, ce sont des entreprises de croissance américaines qui surperforment les marchés… Alors ma stratégie va être simple pour 2021, je vais m’envoler direction le pays de l’oncle Sam pour faire mes achats !

    De plus avec la baisse importante du dollar, il devient nettement plus intéressant pour un européen d’acheter des actions en dollar américain.

    Début 2020, le cours EUR/USD était de 1€ pour 1,12$ alors qu’aujourd’hui, nous sommes à 1€ pour 1,22$ ! En d’autres mots, nous avons gagné 8% de pouvoir d’achat.

    Mes 9 actions à dividende favorites pour 2021 sur le marché US

    Ma sélection d’action ne fera (probablement) pas +100% en 2021 mais ce sont des sociétés solides, qui bénéficient d’une expertise dans leur domaine et par conséquent qui possèdent un moat important.

    Ces sociétés sont rentables et donc elles versent (pour la plupart) un dividende croissant.

    1. AbbVie

    AbbVie est un laboratoire pharmaceutique américain spécialisé dans la recherche et le développement de médicaments thérapeutiques (arthrite, maladie de Crohn, Parkinson, mucoviscidose, etc.).

    En bourse, la société pèse 185 milliards de dollars, mais elle a un parcours plutôt récent puisque la société n’a été créée qu’en 2013, lors de la scission du laboratoire Abbott. Cependant la société délivre une impressionnante croissance, dopée notamment par ces acquisitions.

    Abbvie-dividende

    Depuis sa création et son introduction en bourse, la société a réalisé des acquisitions majeures :

    • 2015 : acquisition de Pharmacyclics (pour 21 milliards)
    • 2016 : acquisition de Stemcentrx (pour 5,8 milliards)
    • 2019 : acquisition d’Allergan (pour 63 milliards)

    Ces acquisitions pourraient faire peur mais la AbbVieintègre parfaitement ces sociétés dans son modèle économique.

    D’ailleurs comme on le voit dans le tableau ci-dessous, le résultat par action ne cesse de croitre d’année en année ce qui est toujours excellente dans une perspective de distribution de dividende.

    Valorisation :

    • PER : 22
    • Rendement : 5%

    2. Pfizer

    La société Pfizer a été la première a commercialisé son vaccin pour le Covid-19 ! D’ailleurs l’annonce de ce vaccin, efficace à plus de 95% selon les études cliniques, aura fait bondir les marchés !

    Avec une capitalisation boursière de 210 milliards de dollars, Pfizer est l’un des laboratoires les puissants au monde.

    Le groupe pharmaceutique est diversifié puisqu’il travaille notamment dans la lutte contre le cancer, les maladies rares, le tabagisme, les maladies cardiovasculaire, etc.

    Pfizer investit en moyenne 8 milliards de dollars en recherche et développement chaque année, et n’hésite pas à recourir à la croissance externe pour continuer son développement.

    Valorisation :

    • PER : 24
    • Rendement : 4%

    3. RealtyIncome

    Pour cette troisième société, nous allons changer radicalement de secteur. Puisque je vais vous présenter une foncière. Ou plutôt LA foncière, reine des dividendes mensuels.

    RealtyIncome gère et loue un portefeuille diversifié de plus de 6.500 propriétés, louées à 600 sociétés, travaillant dans 51 industries.

    Du point de vu des performances opérationnelles, RealtyIncome délivre un rendement moyen de 15,5% par an (plus-value et dividende).

    Le dividende a la particularité d’être versé mensuellement (autour du 15 de chaque mois) et ce dividende est payé sur ongle depuis plus de 50 ans (600 mois), sans interruption.

    RealtyIncome est l’une des REIT (Real EstateInvestment Trusts) préférées outre Atlantique.

    Pendant la crise du Covid, RealtyIncome a été l’une des rares foncières à continuer d’augmenter son dividende.

    Valorisation :

    • Rendement : 4,6%

    4. Digital Realty Trust

    Digital Realty Trust est à mi chemin entre la foncière et l’entreprise tech.

    En effet, la REIT de San Francisco a la particularité de détenir un portefeuille de datacenters aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.

    Depuis quelques années, les data sont devenues le nerf de la guerre pour les grandes firmes américaines.

    Mais pour collecter et analyser ces data via leurs services en ligne, il faut des infrastructures solides et fiables aux quatre coins du monde pour héberger ces serveurs.

    Digital Realty se paie sur des niveaux de valorisations élevés, mais compte tenu de son activité, la société est valorisée comme une entreprise technologique.

    Valorisation :

    • PER : 3,3%

    5. Intel

    Depuis quelques mois, la société INTEL (spécialiste des processeurs) connaît quelques difficultés opérationnelles.

    La firme Apple a décidé de se passer des processeurs INTEL pour équiper ses fameux MacBook et iMac.

    De plus, les concurrents d’INTEL (AMD et NVIDIA en tête) ont pris une certaine avance technologique sur la société.

    Par conséquent, INTEL perd plus de 15% en bourse sur l’année 2020. Ce qui en fait l’une des sociétés technologiques les moins chères du Nasdaq.

    Intel se paie sur un PER autour de 10, quand NVIDIA se paie 85 fois ses bénéfices et AMD, plus de 130 fois ses bénéfices.

    Investir dans INTEL, c’est donc miser sur la « recovery » de la société, qui je le rappelle est rentable et génère de la croissance.

    Valorisation :

    • PER : 10
    • Rendement : 2,6%

    6. MacDonald’s

    Je crois qu’il n’y a pas besoin de présenter la chaîne de fastfood McDonald’s. Avec près de 38.000 restaurants à travers le monde, la firme américaine est le leader incontesté et incontestable de la restauration rapide.

    Mais à cause de sa taille, McDonalds n’a plus beaucoup de nouveau territoire à conquérir et son chiffre d’affaires commence à stagner depuis quelques années.

    À moins que la firme n’arrive à ouvrir de nouveaux points de vente sur la planète mars !?

    Et pourtant, l’entreprise bénéficie d’une rente (notamment grâce à son immobilier) qui lui permet d’augmenter année après année son bénéfice net par action.

    De part sa marque et ses emplacements, la firme de restauration rapide bénéfice d’un incroyable moat la rendant indélogeable.

    Valorisation :

    • PER : 32
    • Rendement : 2,4%

    7. Disney

    En 2020, Disney a souffert de la pandémie de Covid-19. La société a notamment été contrainte de fermer une bonne partie de l’année ses parcs à thème à travers le monde. Mais la société a su rebondir, profitant notamment de son impressionnant catalogue de films pour lancer son propre service de streaming. Disney+ qui devient le concurrent direct de Netflix.

    Dans son giron, Disney possède notamment les franchises :

    • Disney (Le Roi Lion, La Reine des Neiges, etc.) ;
    • Pixar (Toy’s Story)
    • Star Wars
    • Avengers

    Et face aux succès des ces films et série Star Wars, la firme a annoncé un nouveau film (en 2023) et 10 séries dérivés de l’univers de Georges Lucas. Au programme, la saison 3 de The Mandalorian (gros succès auprès des fans) et une série dédiée au personne d’Ahsoka (également très appréciée par les fans).

    De plus, la plateforme de streaming Disney+ va devenir un atout de taille. En effet, grâce à cette plateforme, Disney pourra maîtriser toute la chaîne de valeur depuis la création jusqu’à la diffusion de ses films.

    Connaître en direct ce qui marche et ce qui ne marche pas et donc, adapter sa stratégie en quasi-temps réel.

    Alors la valorisation de Disney n’est pas vraiment très attractive puisque la société se paie 5 fois son chiffre d’affaires. Le cours de l’action est même sur ses plus hauts historiques malgré les crises du Covid.

    8. Kinder Morgan

    Avec l’émergence des énergies renouvelables et l’urgence climatique, nombreux sont les investisseurs qui parient sur la fin du pétrole. Et bien pas moi, je pense que le pétrole restera l’énergie fossile pendant encore de nombreuses années.

    Mais pour éviter les fluctuations (parfois ératique) de son cours, j’ai choisi d’investir dans une société spécialisée dans la gestion des infrastructures de transports et de stockages des hydrocarbures. En d’autres mots, Kinder Morgan gère des pipelines et des terminaux de stockages.

    Les pipelines de Kinder Morgan couvrent l’ensemble des Etats-Unis. Pour concurrencer la société, il faudrait débourser des dizaines de milliards de dollars, demander des permis de construire, se battre contre les recours des écologistes et des populations locales. Bref, une bataille que même Napoléon n’oserait tenter.

    Aujourd’hui, Kinder Morgan se paie sur de faibles niveaux de valorisation. Le PDG et principal actionnaire continue de racheter des actions, ses intérêts sont donc parfaitement alignés avec ceux des petits porteurs.

    Valorisation :

    • PER : 10
    • Rendement : 7,7%

    9. Berkshire Hathaway

    La dernière, mais pas des moindre, j’ai choisi l’action Berkshire Hathaway contrôlée et administrée par le célèbre Warren Buffett.

    Alors je triche un peu car elle ne distribue pas de dividende, mais avoir du Berkshire c’est avoir un mini tracker sp500 avec Warren Buffet comme stock picker donc…

    Berkshire Hathaway est un conglomérat composé d’entreprises et d’un portefeuille d’actions cotées.

    Ce portefeuille pèse pour environ 50% de la valeur de Berkshire Hathaway et il est composé majoritairement des actions suivantes :

    • Apple (47%)
    • Bank of America (10,6%)
    • Coca-Cola (8,6%)
    • American Express (6,6%)
    • Kraft Heinz (4,3%)
    • Moody’s (3,1%)
    • Us Bank (2.1%)

    La chaîne Youtube Investisseur Intelligent a notamment décortiqué ce portefeuille dans une excellente vidéo.

    Berkshire Hathaway est une société diversifiée qui complétera a merveille ce portefeuille. En prime, nous bénéficierons des talents de Warren Buffett (et de ses équipes) comme gestionnaire d’actifs.

    Investir 21.000€ en 2021

    En tant qu’investisseur prudent, il est possible d’équipondérer chaque ligne. Soit 2330€ (ou 2800$) par action. Mais il est également possible de donner une direction au portefeuille :

    • Value en augmentant la part des sociétés qui ont connu des misères en 2020 (Intel, Kinder Morgan et Berkshire Hathaway).
    • Rendement en misant sur les sociétés qui bénéficient d’une rente (RealtyIncome, Digital Realty et Mac Donalds).
    • Croissance en investissant sur des sociétés qui développe leurs activités année après année (Disney, Abbvie, Digital Realty Trust).

    Aujourd’hui, certaines de ces sociétés composent d’ores et déjà mon portefeuille.

    J’ai notamment du RealtyIncome et des actions Pfizer (via des dérivés). Ces actions sont acquises dans une optique de rendement, rendement que je booste via les options (et sans prise de risque).

    Par exemple sur RealtyIncome, je double le montant de mes dividendes !

    J’explique tout cela sur mon blog Blogbourse.net alors n’hésitez pas à me rejoindre.

  • Bourse : 4 Raisons de ne pas acheter des actions biotech

    Bourse : 4 Raisons de ne pas acheter des actions biotech

    Quand on commence l’investissement en bourse et qu’on se met à chercher des titres performants, on finit tôt ou tard par se rendre compte que tous les jours ou presque, certains titres prennent 10%, 20% ou 30% alors que l’indice lui peine à offrir 2 décimales.

    Ces titres, dont les noms ressemblent à des médicaments pour robocop sont bien souvent ce qu’on appelle dans le jargon boursier des « biotech » : des entreprises faisant de la biotechnologie.

    Acheter des actions biotech est fortement tentant quand on voit leurs performances quotidiennes et qu’on se dit qu’une startup naissante qui cherche à faire des médicaments basées sur les derniers progrès technologiques ne doit pas être une mauvaise idée.

    Qu’est ce qu’une biotech?

    Avant de vous expliquer en quoi c’est une très mauvaise idée pour l’investisseur particulier d’acheter des actions biotech, commençons par définir concrètement ce qu’est une biotech et quel est son business model.

    Une biotech c’est une startup technologique avant tout, qui va utiliser des techniques innovantes voir avant-gardistes pour développer des médicaments.

    acheter-actions-biotech-bourse

    J’espère que cette fois ça va marcher, sinon on va méchament casser le support weekly

    Modélisations informatiques, nanotechnologies, nouvelles molécules, bref tout ce que les laboratoires pharma classiques considèrent la partie trop risquée pour faire partie de leur R&D.

    Une fois que la biotech a suffisamment avancé dans la conception théorique de sa solution (un médicament) elle doit passer ce dont on a beaucoup entendu parler récemment avec le covid : les phases de développement, il y en a 3.

    Il s’agit concrètement de tester le médicament sur des populations de plus en plus nombreuses et de mesurer l’effet qu’à ce médicament par rapport à un échantillon témoin ayant reçu une dose placebo.

    Si le médicament octroyé aux patients donne un résultat statistiquement significatif (khi2, p>99%) alors la biotech a théoriquement le droit de commercialiser son produit, soit directement (rare) soit avec un partenariat / en se faisant racheter par une big pharma comme Pfizer, Sanofi…

    Oui car produire en masse, commercialiser avoir les bonnes chaines de distributions à travers le monde est complexe et hors de portée de nos chères biotechs qui ont besoin des big pharma.

    De leur cotés, les gros labos sont ravies d’avoir un produit tout prêt à commercialiser, sans avoir eu à gérer toute l’incertitude et les échecs des phases de développement, et surtout en s’étant évité des années de recherches « pour rien ».

    Pour une description plus détaillée de ce que sont les biotechs et de leur modèle, je vous conseille l’excellente vidéo de Zonebourse sur le sujet :

    Voilà, c’est sans trop rentrer dans les détails afin de rester accessible le cycle de vie d’une biotech et son business modèle : vous pouvez les voir en quelque sorte comme le département de R&D externalisé des big pharma.

    Et quiconque ayant déjà travaillé dans la R&D sait ce que ça implique…

    Faut-il acheter des actions biotech ?

    Tout d’abord je tiens à préciser que ce je vais dire ici n’est que mon avis personnel, fruit de mon expérience et de ma réflexion et ce n’engage que moi.

    Je vous invite donc avant tout à vous faire votre propre analyse et ne pas considérer mes propos comme des faits ou des vérités absolues, c’est mon analyse mais vous avez tout à fait le droit de penser l’inverse 🙂

    Je ne cherche pas non plus à dénigrer le travail fait par les biotechs ni leur utilité, mon point de vue est uniquement celui d’un investisseur qui évalue ses opportunités.

    Ceux qui me suivent sur twitter le savent déjà, mais pour répondre aussi brièvement que possible à la question de savoir s’il faut acheter des actions biotech : la réponse est selon moi clairement :

    NON

    1. Les biotechs : 3 niveaux de risque combinés

    Ceux qui ont fait des études de finance et se sont spécialisés dans les marchés financiers ont rapidement vu la notion de décision rationnelle et d’évaluation du risque.

    Avant d’acheter des actions biotech il faut donc être conscient que celles-ci exposent l’investisseur à 3 niveaux de risque ce qui est unique, car on s’arrête d’habitude au niveau 2.

    Si on peut débattre d’inclure le 3ème niveau de risque dans le 2, je préfère personnellement le laisser séparé pour bien l’analyser.

    1. Le risque du marché

    A chaque fois que vous acheter des actions biotech ou de n’importe quelle entreprise, vous vous exposez au risque du marché dans son ensemble : quand le covid apparait en mars 2020 le marché entier à chuté pendant plusieurs jours, quelque soit vos titres.

    C’est donc une règle générale, dès que vous achetez des actions vous êtes exposé au risque du marché dans son ensemble : une épidémie, une guerre, ou pire une remontée des taux directeurs (lol) entrainent le marché dans son ensemble vers le bas.

    2. Le risque idiosyncratique

    Ce mot savant désigne simplement le risque lié non pas au marché en général mais à votre titre en particulier.

    De mauvais résultats, mauvais management, une augmentation de capital impliquant une dilution des actionnaires, un badbuzz sur internet (#BoycottXYZ) une dégradation des notations ou des recommandations d’achat…

    acheter-des-actions-biotech-dilution-augmentation-capital

    Remplacer « Solution » par « Actionnaire ayant acheté des biotechs »

    Tous ces risques (et j’en oublie) sont inhérents à votre titre et sont liés au risque du secteur en général (techs vs bancaires par ex) mais aussi du type d’actions (croissance ou value) mais qui dépendent de l’entreprise elle-même et de ses choix.

    Acheter des actions biotech, de même qu’acheter n’importe quelle action vous expose donc non seulement au risque du marché dans son ensemble, mais également au risque particulier sur ce titre.

    3. Le risque spécifique au modèle biotech

    Jusque là, rien de différent en somme entre LVMH et une biotech mais la grosse différence se situe au niveau du modèle de fonctionnement même des biotechs.

    Une biotech c’est un département de R&D, c’est à dire une machine à bruler du cash à tester des choses, à expérimenter avec des taux d’échec énormes et un bilan comptable négatif pendant toute sa durée de vie.

    acheter-des-actions-biotech-bourse-genomic

    Impossible donc de regarder un PER, voir si les bénéfices augmentent, si la boite a de nouveaux clients ou ses leur feedback est positif puisque par définition, un biotech est un incubateur qui n’a encore rien commercialisé (il y a des exceptions, mais très rares surtout sur le marché Français)

    Impossible également de comprendre ce qu’on achète : par définition là aussi, on fait confiance à une boite qui dit avoir une solution « miracle » mais dont la recette est évidemment tenue secrète (et c’est normal)

    Quand bien même tout serait public, il faut des compétences très pointues et une capacité à être critique et évaluer les chances de succès de tel ou tel médicament afin de pouvoir gérer son risque.

    C’est tout simplement impossible pour un investisseur sauf à être soi-même docteur en biologie et avoir une vue holistique de ce que font les concurrents : bonne chance.

    Synthèse du risque : extrême et surtout incontrôlable

    Si on analyse donc le risque lié aux entreprises de biotechnologie dans leur ensemble afin de savoir s’il faut ou non acheter des actions biotech, on se rend compte que le niveau de risque est tout simplement extrême.

    Le risque du marché, on n’en parle pas : c’est le même quelque soit le titre sur un marché donné.

    Le risque idiosyncratique : très élevé puisqu’on parle de micro / small caps très jeunes, sans historique qui n’ont aucun revenu, crament du cash sur des espoirs, font des augmentations de capital…

    Le risque du modèle biotech : énorme là aussi car aucune visibilité ni prédictibilité d’aboutissement des recherches ni de leur timing, pas de feedback utilisateurs, pas d’analyse possible des résultats financiers ou des tendances des ventes : la boite noire par excellence.

    2. Les biotechs en bourse : Un jeu à gratter

    Si le parcours en bourse de la française des jeux est jusque là très intéressant, celui des biotechs est lui à l’opposé.

    Et c’est tout simplement normal et prévisible : ce n’est pas parce qu’elles ne font pas de résultats ou à cause du marché que les biotechs baissent, c’est inhérent à leur fonctionnement expliqué plus haut.

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    Quand une boite n’a pas de revenu et ne fait que cramer du cash pour financer son cout de fonctionnement il est normal que sa valorisation baisse en permanence, jusqu’à ce qu’une nouvelle viennent accélerer la baisse ou au contraire fasse prendre 200% au titre.

    Une biotech, c’est indispensable de le savoir quand on veut acheter des actions biotech en bourse ça fonctionne uniquement sur de la news.

    En somme, une biotech crame du cash pendant de longues périodes de recherches (son cours baisse lentement mais longtemps) et puis au bout d’un moment tombe une news :

    • Si elle est positive (passage d’une phase 1 à une phase 2 ou 3, rachat ou partenariat avec une big pharma…) : le titre s’envole d’un coup car le marché price une information jusque là inexistante.
    • Si elle est négative (abandon, dilution…) : en plus d’avoir perdu 80% pendant 2ans, la boite va perdre encore 80% de ce qui restait.

    On a donc affaire à un comportement binaire, un pile ou face qui va à contre sens du travail que doit mener l’investisseur.

    Notre travail en tant qu’investisseur est de rechercher des constructions, des mouvements qui ont du sens et prendre des positions avec un plan et des convictions, pas jouer à pile ou face.

    Acheter des actions biotech revient donc à acheter un ticket de jeu à gratter ou les chances de perdre votre mise est très forte et ou il y a une toute petite chance non prévisible ni anticipable de gagner gros.

    3. Acheter des actions biotech : l’enfer technique

    Si cela ne vous a pas encore convaincu qu’acheter des actions biotech est une mauvaise idée si vous êtes un investisseur sérieux et non un joueur de casino, voilà un troisième argument : celui de l’analyse technique.

    L’analyse technique permet de ne pas acheter un titre au hasard mais de rentrer en optimisant ses chances de gain et est tout simplement indispensable à moins d’avoir des horizons de placement de plusieurs années.

    acheter-des-actions-biotech-bourse-genfit

    Or, faire de l’analyse technique sur une biotech c’est (certes pas impossible) mais tout simplement un enfer.

    • Les biotechs sont extrêmement volatiles
    • Les niveaux de supports & résistances sont très rarement respectés
    • Ca mèche dans tous les sens, vient chasser les stop loss
    • Les mouvements sont très violents (beaucoup d’algos) et ne laissent pas le temps de réagir à temps
    • Beaucoup de slippage (exécution à des niveaux supérieurs)
    • Enormément de gaps à la baisse qui explosent vos pertes et vous metent en difficulté psychologiquement et financièrement
    • 99% de spéculateurs qui n’ont rien à faire du titre et sont là sur du très court terme : ne comptez pas sur du soutien ou un mouvement de fond.

    4. Acheter des actions biotech : Gros risques & petits gains

    Mais surtout, le point le plus important pour moi d’un point de vue technique c’est le ratio risque / temps / gain en capital est très mauvais.

    A moins d’avoir beaucoup de chance, placer un stop loss est très compliqué en raison de la violence des mouvements et de la volatilité, on se retrouve donc avec de micro tailles de position (stop éloigné)

    acheter-des-actions-biotech-bourse-quantum

    Donc concrétement, même si on fait 40% dans la journée cela se fait sur un petit capital et ne rapporte au final pas grand chose d’un point de vue de la valorisation.

    Je préfère personnellement faire 4% sur une bonne taille de position que 40% sur des cacahuètes ! Ce qui compte c’est le capital, pas la perf !

    Bref, tout ce que je viens de dire là fait que l’analyse technique d’une biotech :

    • A peu de sens et est souvent trompeur
    • Est très difficile et demande énormément d’attention, de temps
    • Donne des résultats importants en % mais faibles en valorisation

    Acheter des actions biotech revient selon moi à investir beaucoup de temps et d’énergie afin d’avoir de grosses probabilités de perdre beaucoup et de petites probabilités de gagner très peu.

    Conclusion : acheter des actions biotech c’est le casino en moins bien

    Les marchés financiers comptent en leur sein 2 types d’intervenants : des professionnels dont c’est le métier et qui abordent l’investissement de manière sérieuse et durable dans le temps et les gamblers.

    L’investisseur particulier (oui, vous) doit pour réussir en bourse, adopter les réflexes, méthodes et stratégies des premiers et évacuer fuir, bannir le comportement des seconds.

    acheter-des-actions-biotech-bourse-biophytis

    Que des fonds spéculatifs consacrent 0,001% de leurs fonds à faire joujou via des algos ne vous trompe pas : investir / trader les biotechs c’est faire partie de la catégorie des gamblers, ces joueurs fous qui sont à la recherche de sensations et ont un problème avec leurs émotions.

    Personne n’est parfait, et le discours que je tiens ici je l’ai appris à mes dépends après avoir payé le prix du « je ne suis pas comme les autres, je vais y arriver » ou « il suffit de savoir les sélectionner »…

    Acheter des actions biotech en bourse c’est acheter un ticket de loto, un jeu à gratter, un truc avec une chance sur 100 de réussir et 99% d’échouer : ce n’est pas de l’investissement mais du jeu.

    Le conseil du capitaine : Si vous voulez jouer, allez à Deauville !

    La plage est sympa, la bouffe est bonne et le casino vous permettra d’exprimer votre envie de jouer. Tant qu’à jouer autant le faire dans un contexte sympa et agréable !

    Pour les autres, les investisseurs sérieux : acheter des actions biotech est une erreur stratégique, statistique, patrimoniale majeure.

    Si vous n’êtes pas d’accord avec mon analyse, faites-le moi savoir dans les commentaires et discutons-en puisque le débat contradictoire quand il est argumenté est une source de progrès pour tous !

  • Bourse : 3 stratégies pour gérer une action qui baisse

    Bourse : 3 stratégies pour gérer une action qui baisse

    Devoir gérer une action qui baisse est le boulet que tout investisseur particulier ou institutionnel doit trainer à un moment ou un autre.

    Quelque soit votre niveau, votre formation et votre chance à un moment ou un autre le fameux titre que vous suivez depuis un moment se retourne à la baisse et c’est la déroute rapide.

    Je vous propose donc de partager mes 3 méthodes qui permettent de gérer une action qui baisse, certaines d’entre elles sont « politiquement correctes » dans le monde du trading à savoir que 99% des influenceurs / analyses en parlent.

    D’autres sont (à juste titre) qualifiées d’hasardeuses voir de dangereuse, mais nous allons voir qu’en matière de trading et d’investissement c’est comme dans la vie, rien n’est blanc ou noir.

    Stratégie 1 : se couper le bras

    On va commencer par le politiquement correct, le conseil prudent et responsable, celui que vous aurez dans toutes les formations et dans la bouche de tous les gourous du web et des réseaux sociaux.

    Et c’est vrai que dans la plupart des cas, ça reste la meilleure méthode car radicale, simple à exécuter, ne nécessite aucune compétence et permet de ne pas aggraver ses pertes.

    Cette méthode pour gérer une action qui baisse c’est donc de se couper le bras, à défaut de s’être coupé une main ou un doigt avec un stop loss, car bien sur ça reste la meilleure stratégie de money management que d’avoir un ordre automatique qui liquide votre position sous un certain seuil.

    Mais puisque vous êtes là, soyons honnêtes, c’est que vous n’avez justement pas mis de stop loss, et qu’au lieu de sortir à -2 ou -3%, vous vous retrouvez avec une action qui baisse de 30, 40 ou 50% voir pire.

    Et là… comment on fait ? Et bien la méthode numéro 1 c’est de couper la position et d’accepter la perte, point (.)

    couper-bras-action-qui-baisse

    Bien sur, ça fait mal de perdre autant sur une action qui baisse soudainement mais pour reprendre l’image de l’amputation, s’il vaut mieux se couper une main que le bras (poser un stop loss) , il vaut aussi mieux se couper un bras que de crever !

    Au delà de la perte financière, liquider une action qui baisse c’est aussi se débarraser d’un fardeau psychologique et repartir sur de nouvelles bases : vous actez votre mauvaise décision et en assumez la conséquence, puis vous passez à autre chose.

    Cela ouvre des perspectives plus optimistes, sans cette ligne rouge vif qui attire votre œil à chaque connexion à votre compte, et l’état d’esprit positif est on le sait une qualité INDISPENSABLE pour tout investisseur car investir c’est croire que l’avenir sera meilleur que le présent.

    En clair, que votre action qui baisse perde 30 ou 50%, liquidez-là et regardez vers l’avant, le marché propose des opportunités en permanence.

    Stratégie 2 pour gérer une action qui baisse : l’espoir fait vivre

    Méthode plus contestée car très répandue auprès des investisseurs particuliers qui n’ont aucune éducation financière ou de notion de money management, celle de tout simplement attendre.

    Et pourtant, être passif et simplement attendre peut se révéler être tout simplement la meilleure stratégie car le temps, le contexte, les news ou Donald Trump peuvent également être votre allié.

    Exemple : imaginons que vous preniez un tracker CAC40 en plein milieu de la chute vertigineuse des marchés ayant eu lieu entre le 21 février et le 18 mars 2020, disons le 9 mars 2020.

    cac40-baisse-chute

    A peine 10 jours plus tard, vous voilà à quasiment -25% si vous n’avez pas de stop de protection, le pire aurait été de tout liquider sur le point bas et accuser des pertes importantes alors que le marché repart dans la foulée.

    Et bien, cette position prise le 6 mars 2020 serait aujourd’hui en bénéfice de 15% sans rien faire, juste en laissant le temps faire son oeuvre.

    Oui mais voilà, une action qui baisse de 30% c’est une action qui peut continuer de baisser d’autant voir d’encore plus dans les semaines qui arrivent, cette stratégie n’est donc applicable selon moi que sur :

    • Des baisses de type « accident » (mauvais résultats, pandémie, rumeurs…)
    • Sur des titres haussier et très solides ou les indices (qui sont tous haussiers par définition) et qui ne vont pas se transformer en penny stock
    • Si vous avez fait une analyse fondamentale en béton et que vous êtes persuadé de sa sous valorisation

    Si aucune de ces conditions n’est respectées il s’agira probablement d’une mauvaise décision que de choisir cette stratégie pour gérer une action qui baisse.

    Stratégie 3 : Moyenner à la baisse, le grand taboo

    On touche là au point le plus sensible de cet article qui ne va pas manquer de faire bondir certains pour qui moyenner à la baisse est un crime qui se situe entre le meurtre d’enfant et le révisionnisme dans l’échelle de l’ignominie.

    Et pourtant, s’il est vrai que dans la plupart des cas, moyenner à la baisse son prix de revient sur une action qui baisse de jour en jour est une mauvaise idée, c’est parfois la meilleure stratégie.

    Cas numéro 1 : analyse fondamentale vs timing

    Un vieux dicton dit que le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable : autrement dit, vous avez beau avoir raison dans l’absolu sur un titre, vous n’êtes pas à l’abri de l’acheter au mauvais moment, sans signal d’entrée.

    Vous vous retrouver donc avec une action qui baisse encore et encore bien que fondamentalement largement sous évaluée.

    Dans ce cas, et seulement si votre analyse tient la route et sans toutefois s’entêter, il peut-être intéressant d’en racheter à moins cher sur un support ou un signal de retournement.

    Cas numéro 2 : les cycliques

    Certains titres sont dits « cycliques » à savoir qu’ils dépendent fortement de l’économie réelle, du pouvoir d’achat et de l’optimisme des consommateurs : construction, automobile, banques, tourisme…

    Les résultats de ces entreprises varie donc de façon cyclique, avec l’économie et il peut être intéressant d’accumuler des positions supplémentaires à bas prix en attendant le retour du cycle haussier.

    peugeot-action-cyclique

    Je vous accorde que cela nécessite une analyse fine sur les perspectives des sociétés en question (bilans, bénéfices, perspectives mais aussi le secteur d’activité) et ne pas le faire uniquement afin de baisser son PRU.

    Moyenner à la baisse est une mauvaise chose si cela est fait pour les mauvaises raisons donc, mais reste une arme redoutable pour celui qui l’utilise consciencieusement.

    Sur les marchés financiers, tout le monde se trompe et c’est bien souvent notre façon de gérer nos erreurs qui détermine notre performance finale.

  • 5 Livres indispensables pour investir en bourse

    5 Livres indispensables pour investir en bourse

    La période de noel 2020 approche à grands pas, et puisque cette année risque d’être particulière à plus d’un titre en raison du confinement et de la distanciation sociale, autant mettre à profit la période afin de se former.

    J’ai donc fait une sélection de 5 livres indispensables pour investir en bourse, que chaque investisseur débutant ou confirmé se doit d’avoir lu.

    Cette sélection est bien sur subjective et imparfaite par essence, mais elle a le mérite d’aborder l’investissement en bourse sous plusieurs angles différents et d’apporter de solides connaissances à la fois sur :

    • Le fonctionnement des marchés
    • La psychologie des investisseurs
    • Les outils d’analyse technique et leur fonctionnement (stop loss, chartisme…)
    • Introduire la partie comportementale

    Les livres indispensables pour investir en bourse

    Bien sur, le livre perd du terrain en faveur de nombreux youtubeurs, twittos et autres influenceurs sur internet qui promettent de convertir vos 100€ en plusieurs millions en 10 jours, sans rien faire… enfin à condition d’acheter leur formation bien sur.

    Ces formations, sont disons-le l’écrasante majorité du temps une perte de temps et d’argent car prodiguées par des amateurs sans expériences qui ne font que déblatérer des généralités qu’ils n’ont eux-même jamais expérimenté.

    Apprendre oui, évidemment mais apprendre des meilleurs est le plus important.

    L’expérience des auteurs des livres sur l’investissement en bourse

    Qui peut croire qu’il est plus rentable d’écouter Kevin, 23 ans soit disant trader sur comptes propres que Benjamin Graham, Peter Lynch, John Murphy, Alexandre Elder ou encore James Dalton ?

    Apprendre oui, mais des meilleurs uniquement ! Des personnes qui ont une expérience concrète et réelle de ce que sont les marchés financiers et de ce qu’est la bourse.

    Des personnes aptes à écrire des livres indispensables pour investir en bourse tellement ils regorgent d’informations, d’analyses et qui grâce au fait qu’ils consolident pour vous en quelques pages et pour quelques euros des années d’information.

    Sur chaque image du livre, vous trouverez un lien pour l’acheter sur amazon, ce qui soit dit en passant augmente le CA d’amazon et participe donc à faire monter votre tracker Nasdaq à moyen terme. #Humour

    5 Livres indispensables pour investir en bourse

    Nous allons débuter cette liste par un grand classique, un livre qui a changé ma vision de l’investissement en bourse il y a une dizaine d’années :

    1. Et si vous en saviez assez pour gagner en bourse ? – Peter Lynch

    livres indispensables pour investir en bourse-Et si vous en saviez assez pour gagner en bourse

    En quelques mots :

    L’ancien dirigeant du fond Magellan a réalisé 13 années consécutives de performance positive pour ses clients, avec une moyenne annuelle de près de 30% quand le S&P500 faisait 10%.

    Il est depuis, et à juste titre considéré comme l’un des meilleurs gérant de portefeuille.

    Dans ce livre, Peter Lynch explique sa méthode pour y arriver, de façon très concrète et la raison qui m’amène à le classer numéro un de ma liste est que justement sa méthode et sa logique ne sont en réalité que du bon sens, de la logique et non une accumulation d’indicateurs ou de produits dérivés.

    Battre le marché est pour Lynch non seulement à la portée de l’investisseur particulier, c’est même plus facile et l’est encore plus aujourd’hui avec les outils technologique à notre disposition !

    Un must-have parmi les livres indispensables pour investir en bourse

    2. Le nouveau vivre du trading – Alexandre Elder

    nouveau vivre du trading

    En quelques mots

    Le livre de trading le plus vendu ! Ce best seller est adapté à la nouvelle ère des marchés et réactualise un grand classique de la littérature de trading (l’ancienne version).

    Le livre connaît un vif succès auprès des traders privés et institutionnels dans le monde entier.

    Ce guide classique enseigne une approche sereine et disciplinée des marchés.

    Il met l’accent sur le risk management et fournit des règles claires pour s’y conformer.

    Vous y trouverez aussi des templates pour noter les titres sélectionnés, créer des plans de trading et couvre tous les aspects indispensable au trader en herbe, ce qui en fait un livre très précieux pour l’amateur souhaitant se professionnaliser dans son approche.

    3. L’investisseur intelligent – Benjamin Graham

    investisseur intelligent

    En quelques mots

    Que dire ? A part qu’il s’agit de la bible des livres indispensables pour investir en bourse, que Warren Buffet l’a lui même préfacé et que tout investisseur sérieux se doit de l’avoir lu.

    4. Markets in profile – James Dalton

    markets in profile

    En quelques mots

    Ce livre met l’accent sur le croisement des différents domaines que sont la neuroeconomics, la psychologie des marchés ainsi que la finance comportementale.

    Markets in profile est pour moi l’un des livres indispensables pour investir en bourse car il met l’accent sur ce que sont réellement les marchés financiers : un lieu d’échange.

    5. Analyse technique des marchés financiers – John Murphy

    Analyse technique des marchés financiers

    En quelques mots

    J’ai découvert ce livre récemment, et j’avoue que j’aurais bien aimé le découvrir plus tôt !

    Une véritable bible pour apprendre l’analyse technique, ses différents aspects et les raisons fondamentales de « pourquoi ça marche ».

    Ce livre est donc utile pour parfaire votre connaissance sur le sujet et améliorer vos timings d’entrées, apprendre à identifier les figures et les probabilités de gain associées.

    Tous ces éléments en font facilement l’un des livres indispensables pour investir en bourse !

    Liens vers les livres présentés dans cet article

    Si vous souhaitez acheter l’un des livres présentés dans cet article, voici des liens au meilleur prix via amazon :

    1. Et si vous en saviez assez pour gagner en bourse – Peter Lynch
    2. Le nouveau vivre du trading – Alexandre Elder
    3. L’investisseur intelligent – Benjamin Graham
    4. Markets in profile – James Dalton
    5. Analyse technique des marchés financiers – John Murphy

    N’hésitez pas à me dire dans les commentaire si vous avez lu l’un de ses livres et ce que vous en avez pensé,

    N’hésitez pas également à commenter si d’autres livres non évoqués ici vous ont paru dignes d’intégrer la liste des livres indispensables pour investir en bourse !